La ministre palestinienne de la Santé, le Dr Mai al-Kaila, a annoncé l'enregistrement de 1000 cas d'hépatite virale A, selon la chaîne Al Arabiya dans une mise à jour urgente il y a peu.

À la fin du mois dernier, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé une "augmentation significative" des infections par certaines maladies transmissibles à Gaza, signalant particulièrement une augmentation des cas de diarrhée chez les enfants de 45 fois, alors que la plupart des hôpitaux du secteur ont cessé de fonctionner en raison de la guerre.

Les estimations des Nations Unies indiquent que plus de 1,8 million de personnes dans la bande de Gaza ont fui leur domicile au cours des sept dernières semaines, et environ 60 % d'entre elles vivent dans 156 installations appartenant à l'UNRWA.

Le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge à Gaza, Hicham Mahna, a affirmé la nécessité d'une action politique pour mettre fin à la crise humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier en raison du soutien humanitaire limité qui y pénètre, de la difficulté à acheminer l'aide vers le nord, et de l'incapacité des équipes humanitaires à accomplir pleinement leurs missions face à tous ces défis et à l'absence des mesures de sécurité nécessaires.

Le porte-parole de la Croix-Rouge a déclaré, lors d'une intervention sur la chaîne « Sky News Arabia », ce mardi, que si ces conditions persistent à Gaza, nous assisterons à un effondrement total de la situation humanitaire, surtout en raison des difficultés extrêmes des institutions à agir, du manque de mesures de sécurité et de l'absence de soins de santé de qualité.

Il a ajouté que la situation humanitaire après la rupture du cessez-le-feu dans la bande de Gaza s'est détériorée de manière sans précédent par rapport à avant, en raison du déplacement des hostilités vers le sud de la bande de Gaza, en particulier à Khan Younès.

Il a souligné que 8 personnes sur 10 dans la bande de Gaza sont des déplacés, ce qui a aggravé la crise et les besoins humanitaires, qu'il n'y a plus d'endroit sûr dans le secteur, ni d'abri pour les civils, et que le taux d'occupation des hôpitaux du sud de Gaza est de 200 %.