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Publié: octobre 7, 2023
Le journal hébreu "Haaretz" a rapporté la mort d'au moins 20 Israéliens depuis ce matin (samedi) lors d'une attaque lancée par le mouvement Hamas contre Israël.
Parmi les morts figure le président du conseil régional Sha'ar HaNegev, Ofir Leibstein, qui a été tué dans un échange de tirs avec des Palestiniens qui se sont infiltrés depuis la bande de Gaza sur le territoire israélien dans une attaque surprise menée par le Hamas, lançant environ 2000 roquettes.
Des dizaines d'autres ont également été blessés en raison des tirs de roquettes dans d'autres régions, et il y a toujours des échanges de tirs avec les Palestiniens à plusieurs endroits.
Dans le village d'Aviv près d'Ashdod, une femme de 60 ans a été tuée par une roquette alors qu'elle se rendait dans un abri proche de sa maison. Dans la colonie bédouine d'Albat, quatre personnes ont été tuées, dont une femme et une fille d'environ huit ans, lorsqu'une roquette a touché une cabane utilisée comme habitation.
Dans la colonie d'Ar'ara au Néguev, un garçon de huit ans a été tué suite à la chute d'une roquette à l'entrée d'une maison. Six personnes ont été blessées par la chute d'une roquette à Ramla, dont deux dans un état grave, un dans un état moyen et trois dans un état léger. Deux personnes ont été légèrement blessées par la chute d'une roquette dans le village de Damish situé entre Ramla et Lod.
Plus de 545 blessés reçoivent des soins à l'hôpital, certains dans un état grave. L'hôpital Soroka à Beer Sheva a rapporté qu'il traite environ 280 blessés aux degrés divers, certains dans un état très grave et souffrant de blessures multiples, tandis que 68 victimes ont été transférées à l'hôpital Barzilai à Ashkelon, avec des blessures variées, certaines en état grave. Vingt et un blessés reçoivent des soins à l'hôpital Kaplan à Rehovot, dont deux dans un état grave, quatre dans un état moyen et quinze dans un état léger. Selon l'hôpital, certains blessés ont été touchés par des balles et d'autres par des éclats. Quatre blessés sont arrivés à l'hôpital Assuta à Ashdod, dont un touché par un éclat et trois blessés en se rendant à l'abri.
Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, à la fin de l’évaluation de la situation avec le commissaire de police, a ordonné la déclaration de l'état d'urgence civile, qui entrera en vigueur dans les heures du soir et permettra aux forces de police d'exercer des pouvoirs supplémentaires. Le ministre et le commissaire ont annoncé qu'ils ont décidé de recruter le plus largement possible tous les volontaires de la police et de retarder la formation. Selon les rapports, le ministre et le commissaire du service de sécurité ont également décidé d'introduire l'état d'urgence dans toutes les prisons, en mettant l'accent sur les ailes de sécurité.
La compagnie d'électricité a annoncé que les infrastructures électriques dans le sud ont été endommagées par les roquettes, et qu'il y a une coupure de courant dans plusieurs régions. Selon l'annonce, les dégâts seront réparés selon les directives du système de sécurité afin de ne pas exposer les techniciens au danger.
Des hauts responsables de l'armée israélienne et du service de sécurité ont estimé, lors d'une discussion la semaine dernière, que le Hamas n'était pas intéressé par la guerre et ne s'y préparait pas, et ont discuté de la possibilité d'une guerre dans la bande de Gaza suite aux affrontements en Cisjordanie. Selon ces hauts responsables, le Hamas contrôle le pic des affrontements mais n'engagera pas une guerre qui pourrait nuire aux réalisations qu'il a obtenues pour la population de Gaza dans le cadre des communications indirectes avec le secteur. L'arrangement avec Israël.
Il semble qu'il n'y ait pas eu d'informations de renseignement sur l'attaque surprise depuis le secteur, mais il y avait des signes préliminaires. On s'attend maintenant à ce qu'Israël réponde avec une forte puissance, et il ne faut pas exclure la possibilité d'une manœuvre terrestre et l'occupation du secteur. Le déclenchement d'une campagne multi-fronts est également un scénario possible. À la fin de la guerre, une enquête approfondie doit être menée sur l'échec du renseignement et politique qui a conduit au piège mortel tendu par le Hamas.
De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que la situation a été évaluée avec les chefs des organes de sécurité en Cisjordanie et les hauts responsables de l'autorité, et qu'il a été "ordonné de fournir une protection au peuple palestinien partout", affirmant le droit du peuple palestinien à se défendre contre toute agression des colons et des forces d'occupation".
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