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Publié: novembre 1, 2023
Le porte-parole officiel du Kremlin, Dmitri Peskov, a décrit la visite du président français Emmanuel Macron au Kazakhstan comme une affaire concernant l'État souverain du Kazakhstan.
Le président français est arrivé au Kazakhstan aujourd'hui, mercredi, pour la première étape de sa tournée en Asie centrale, où il visitera le Kazakhstan et l'Ouzbékistan. Ce pays riche en pétrole s'est révélé être un fournisseur alternatif de pétrole brut pour les pays européens ayant interrompu les approvisionnements russes, et un maillon important dans la nouvelle route commerciale entre la Chine et l'Europe qui contourne la Russie.
En plus du pétrole, le Kazakhstan est une source majeure d'uranium, la société française Orano gérant déjà un projet commun avec la société nucléaire d'État Kazatomprom.
Dans son commentaire sur cette visite, Peskov a déclaré aujourd'hui mercredi que le Kazakhstan est un pays souverain qui développe ses relations avec d'autres pays selon son propre jugement, et qu'il bénéficie en même temps d'"un partenariat stratégique avec la Russie, et la Russie et le Kazakhstan sont alliés".
Peskov a ajouté qu’il est difficile de surestimer la place de la partie russe sur le marché de l’uranium malgré toute concurrence.
La France et l’Union européenne dépendaient auparavant des approvisionnements en uranium du Niger (24 % à partir de 2021) et de la Russie (20 %), tandis que les exportations du Kazakhstan représentaient 23 % (selon les statistiques de l’Agence européenne d’approvisionnement ESA). Après le coup d'État au Niger, les nouvelles autorités du pays ont interrompu les livraisons d’uranium vers la France, et l’Union européenne étudie actuellement la possibilité d’abandonner l’uranium russe dans le cadre des sanctions internationales, mais l’Union européenne n’a pas encore réussi à trouver suffisamment de combustible auprès d’autres fournisseurs. En même temps, selon l’Association nucléaire mondiale, la demande d’uranium augmentera d’un tiers d’ici 2030.
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