À la fin de la réunion en personne qui devait permettre aux dirigeants syndicaux réunis au sein du Front commun – CSN, FTQ, CSQ et APTS – et à la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, de « parler directement entre eux », le représentant de la CSQ, Éric Gingras, s'est brièvement exprimé aux médias mercredi, indiquant simplement que les deux parties ont eu une bonne discussion, qu'elles ont abordé tous les sujets, qu'elles ont fait un bilan de la situation et que les négociations se poursuivent.

Pour sa part, le bureau de la présidente du Conseil du trésor a annoncé par écrit que la rencontre a été constructive. Il était important de s'asseoir ensemble à ce stade pour évaluer les négociations. Nous avons confirmé notre objectif de parvenir à un règlement d'ici la fin de l'année. Nous ne ferons aucun autre commentaire.

Cette réunion intervient alors que le Front commun, qui représente environ 420 000 travailleurs de divers secteurs, a annoncé mardi au moins sept nouveaux jours de grève, du 8 au 14 décembre, avertissant en même temps que l'étape suivante serait une grève générale illimitée.

La présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Québec FTQ, Magalie Picard, est revenue de Dubaï, où elle devait participer à la COP28, tout comme les trois autres dirigeants du Front commun, François Bélanger (Confédération des syndicats nationaux CSN). Éric Gingras (Centrale des syndicats du Québec CSQ) et Robert Coutu (Alliance du personnel professionnel et technique en santé et services sociaux APTS) ont également participé à la réunion, ainsi que le principal négociateur du gouvernement.

Également plus tôt hier, le Premier ministre François Legault a dit qu'il était heureux de voir les deux parties assises à la même table. Il a réitéré que le gouvernement est prêt à améliorer son offre, à condition qu'il y ait des progrès concernant les enjeux normatifs de la négociation.

« Il faut trouver des occasions dans l'organisation du travail, donc je vais évaluer la situation avec [les dirigeants du Front commun] aujourd'hui », a commenté Sonia LeBel à son arrivée à l'Assemblée nationale.