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Publié: décembre 2, 2023
Le ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, a nié que l'achat par le gouvernement fédéral d'avions de surveillance auprès de la société Boeing constitue un retour d'ascenseur du Canada aux États-Unis en échange de modifications à l'accord sur le pays tiers sûr.
Dans une interview avec Tout un matin, sur le programme ICI Premiere, vendredi, le ministre fédéral a défendu la décision du gouvernement de Justin Trudeau d'acheter au moins 14 avions de surveillance Boeing pour plus de 10 milliards de dollars, dont 5,9 milliards pour les équipements eux-mêmes.
En accordant également un contrat privé à la grande société américaine Boeing, Ottawa a ignoré les demandes du fabricant canadien d'avions Bombardier, qui avait appelé à un appel d'offres approprié.
Lorsque l'animateur Patrick Masbourian a demandé au ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, qui a négocié cet accord, s'il était possible de conclure que ce contrat attribué à Boeing sans appel d'offres constituait un retour d'ascenseur aux États-Unis après leur approbation, ce qui a surpris tout le monde, de modifier l'accord du pays tiers sûr.
"Pas du tout, cela n'a absolument aucun lien avec le contexte qui a conduit à cette annonce importante [jeudi]", a répondu Jean-Yves Duclos, avant de passer à l'énumération des principaux impacts que le choix de Boeing pourrait avoir sur l'industrie aéronautique partout au pays.
Il a déclaré que de nombreuses entreprises au Québec, à Montréal, à Mirabel, à Longueuil et à Saint-Hubert ont déjà des contrats et des relations solides avec Boeing, et que ces contrats devraient croître et se consolider.
Concernant également l'accord sur le pays tiers sûr, le président américain Joe Biden, lors d'une visite au pays en mars dernier, a conclu un accord avec Ottawa pour en étendre la portée et le mettre à jour. Cela afin de dissuader l'immigration irrégulière. Radio-Canada a appris qu'Ottawa a réussi à convaincre Washington après des négociations difficiles.
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