La Gendarmerie royale du Canada (GRC) déclare que quatre personnes d'Ottawa ont été arrêtées et accusées en lien avec la saisie d'une grande quantité de cocaïne dans la capitale.

L'enquête a débuté en août lorsque des agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) au Nouveau-Brunswick ont identifié une entreprise canadienne soupçonnée d'utiliser des conteneurs maritimes pour faire passer de la drogue de la Colombie au Canada, selon un communiqué de presse publié mardi.

Les autorités en Colombie ont déclaré avoir saisi 38 kilogrammes de cocaïne destinés à Ottawa.

Un second conteneur avait déjà été expédié et était en route vers le Canada, où les agents de l'ASFC ont intercepté le conteneur à Saint John, au Nouveau-Brunswick, et saisi 14 kilogrammes de cocaïne le 22 octobre.

La GRC a ensuite pris le relais de l'enquête et a retracé l'envoi jusqu'à une propriété près d'Ottawa le 8 novembre, où la police prétend qu'elle était utilisée pour stocker les drogues destinées à la distribution.

Avec l'aide de la police d'Ottawa et de l'Agence des services frontaliers du Canada, la police a perquisitionné la propriété et a trouvé deux armes à feu interdites et un gilet pare-balles.

La Gendarmerie royale du Canada a déclaré : « Au total, cette opération a empêché l'entrée de 52 kilogrammes de cocaïne, d'une valeur comprise entre 1,4 et 1,7 million de dollars, au Canada. Trois hommes et une femme d'Ottawa ont été arrêtés ».

La GRC a identifié les suspects comme étant Andrew Abboud, 40 ans ; Towab Sidd Dadsani, 48 ans ; Ibrahim Dadsani (31 ans) ; et Sawsan Ayak, 38 ans.

Cette liste fait face à des accusations de possession illégale de drogues et d'armes à feu.

Les accusés doivent comparaître devant le tribunal d'Ottawa le 15 décembre courant.

L’enquêteur de la GRC, Islam Issa, a remercié la police d'Ottawa, l'Agence des services frontaliers du Canada et les autorités colombiennes pour leur aide dans l’enquête.

Une très grande quantité de cocaïne ainsi que des armes à feu ont été retirées des rues, ce qui a renforcé la sécurité publique et infligé une perte importante aux personnes impliquées dans le crime organisé à Ottawa.

Ajoutant : « Sans l'aide de nos partenaires, cette enquête n'aurait pas eu le succès qu'elle a connu ».