Des millions d'Israéliens ont été obligés de se réfugier dans des abris sous les frappes de drones et de missiles balistiques menées par l'axe de la résistance sur les villes israéliennes.

D'autre part, les Nations Unies ont déclaré que deux chars israéliens ont pénétré dans un poste des forces de maintien de la paix au Sud du Liban dimanche dernier, dans la dernière accusation adressée à Israël pour des violations contre la Force intérimaire des Nations Unies au Liban « FINUL », accusation que Israël a niée. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé les forces de maintien de la paix à se retirer, affirmant qu'elles servaient de « bouclier humain » au « Hezbollah » lors de l'escalade des combats.

Aujourd'hui, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzl Halevi, a considéré que l'attaque lancée par le « Hezbollah » avec des drones sur une base d'entraînement militaire, hier, était « difficile et douloureuse ». Halevi a déclaré : « Nous sommes en guerre, et une attaque sur une base d'entraînement sur la ligne intérieure est un acte difficile dont les conséquences sont douloureuses », lors de sa visite à la base d'entraînement de la brigade « Golani » à Binyamina, au sud de la ville de Haïfa, où l'armée a annoncé dimanche la mort d'au moins quatre soldats suite à l'attaque.

Côté iranien, le ministère des Affaires étrangères a considéré que l'assassinat du principal conseiller iranien, le général Abbas Nilforushan, à Beyrouth est un acte illégal, et il ne fait aucun doute que Téhéran utilisera toutes ses capacités pour tenir Israël responsable de ce crime.

Dans ce contexte, les raids israéliens se poursuivent dans plusieurs régions du Sud Liban et de la Bekaa, faisant davantage de morts et de blessés.