Le mouvement Hamas a nié aujourd’hui la véracité de ce qu’a publié le journal « Asharq Al-Awsat » de Londres concernant le sort du commandant Mohammad Deif, et a affirmé que les informations attribuées à ce qui a été décrit comme une source au sein du mouvement ne sont pas exactes.

Le journal Asharq Al-Awsat a cité des sources bien informées du mouvement « Hamas » rapportant que la direction du mouvement à l’intérieur et à l’extérieur de la bande de Gaza avait reçu de nouveaux indices confirmant l’assassinat de Mohammad Deif, commandant général des « Brigades Al-Qassam », la branche militaire du mouvement, une chose qu’Israël avait déjà annoncée, mais que « Hamas » a niée.

Des sources de « Hamas » confirment : de nouveaux indices indiquent l’assassinat de Mohammad Deif

Les sources ont déclaré que certaines personnalités qui entouraient Deif ont confirmé, après la reprise de la communication avec elles et avec la direction du mouvement, qu’il avait été perdu de vue depuis l’opération qui l’a visé ainsi que Rafiq Salama, commandant du bataillon de Khan Younès dans « Al-Qassam », le 13 juillet 2024, dans la région de Mawassi Khan Younès au sud de la bande de Gaza.

Disparition et déformations augmentent les doutes sur le sort de Deif après un raid israélien à Khan Younès

Selon les sources, ces personnalités ont transmis un message écrit confirmant la perte de contact avec Deif, et qu’un demi-corps d’une personne appartenant très probablement à Deif avait été retrouvé quelques jours après l’attaque à l’endroit ciblé, mais cela n’a pas été confirmé à l’époque en raison des déformations qui ont affecté les restes du corps. Les sources ont indiqué que ces échantillons ont confirmé aux personnes responsables de la sécurité de Deif que ce demi-corps lui appartenait, toutefois les déformations subies par le corps ont semé le doute chez certains proches de lui et chez sa famille sur le fait qu’il ait vraiment été assassiné, mais avec la longue période de son absence et la coupure des communications avec lui, il est devenu certain pour les dirigeants d’Al-Qassam qu’il a été effectivement tué.

Les sources ont expliqué que la raison du retard dans la transmission des messages confirmant l’assassinat de Deif aux dirigeants du mouvement est la réalité sécuritaire, la difficulté de communication entre les dirigeants, la dépendance au personnel humain pour transmettre les messages, ainsi que de nombreuses circonstances complexes liées à la nature de Deif, ses déplacements et sa disparition, sachant qu’il s’entourait d’un secret total depuis des décennies, ce qui a poussé certains à le surnommer « l’homme de l’ombre »
Hamas a renouvelé son appel aux médias à faire preuve de précision, de crédibilité et de professionnalisme dans la transmission des informations, et à ne pas se fier à des sources non fiables.