La France à l’aube de l’histoire archéologique après une grande découverte archéologique après 150 ans de recherche sur le site archéologique, après l’organisation sociale de cette époque de l’histoire, 150 ans après la découverte des premiers outils en pierre sur le site archéologique.

Rémi Martino, chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique CNRS qui avait localisé le village avec son équipe, a expliqué « C’était la dernière pièce du puzzle qui nous manquait », selon ce qu’a rapporté l’agence France-Presse.

Les archéologues de la région des marais de Saint-Gond ont jusqu’à présent recensé 15 grandes mines de silex réparties sur une superficie de 450 hectares, et 135 tombes collectives souterraines.
Depuis la découverte des premiers outils en silex il y a un siècle et demi, les chercheurs ont également trouvé 5 stèles funéraires rocheuses gigantesques, 10 blocs de pierre pour polir les haches et des champs cultivés par brûlis.

L’archéologue a déclaré que cette découverte constitue une étape importante pour comprendre « l’organisation économique, sociale et géographique au Néolithique », soulignant « l’absence d’équivalent » de cet ensemble complet en Europe.

Ce village archéologique datant du Néolithique (entre 3500 et 3000 avant J.-C.) a été découvert en plein été, lorsqu’on a repéré une fosse destinée à l’édification d’une enceinte datant de cette époque à 10 kilomètres au sud.

La palissade encerclait une butte occupant actuellement une surface estimée à un hectare, selon les récentes estimations dans la zone aujourd’hui utilisée pour l’agriculture.

Ensuite, un premier bâtiment en forme de dôme a été mis au jour à l’intérieur de l’enceinte ainsi qu’une grande fosse à déchets de 20 mètres de diamètre, en plus de puits à l’extérieur.

Les habitants du village étaient des agriculteurs et des éleveurs qui se sont installés à proximité d’une source d’eau, au-dessus d’une couche d’eau souterraine.

Martino a précisé « Le site était organisé selon une structure complète, on y trouve les fondements de notre société ».

Ces découvertes successives s’inscrivent dans le cadre d’un programme de recherche lancé il y a 20 ans par le Centre National de la Recherche Scientifique.

Au total, 50 personnes ont participé à la dernière campagne, dont des chercheurs de divers secteurs de France et de l’étranger, assistés par 20 « fouilleurs » dont la plupart étaient des étudiants en archéologie.