Le Forum sur la politique publique a publié aujourd'hui un rapport sur la contribution que l'éolien offshore peut apporter à la production d'électricité au Canada, en particulier sur la côte de l'océan Atlantique.

"Il existe actuellement une ressource extrêmement exceptionnelle au Canada", a déclaré Ambroise Watts, directeur du développement des projets d'énergie éolienne offshore chez SBM Offshore, une entreprise transfrontalière basée aux Pays-Bas et dédiée à la vente de systèmes et services pour l'industrie des combustibles fossiles, "Je n'ai aucun doute qu'il y aura d'autres projets".

Cette société, ainsi que la société irlandaise DP Energy, spécialisée dans l'exploitation des sources d'énergie renouvelable, ont annoncé en août leur intention d'installer vingt éoliennes en mer au large de Gaspé, sur la côte est de la Nouvelle-Écosse, avant 2030. Il s'agit de la première éolienne offshore en mer à annoncer un projet éolien au Canada.

L'auteur du rapport, Peter Nicholson, président du conseil d'administration de l'Institut canadien du climat et résident d'Halifax, a expliqué que l'énergie éolienne pourrait devenir pour le Canada atlantique ce que le pétrole est pour l'État du Texas.

Peter Nicholson, président du conseil d'administration de l'Institut canadien du climat et résident d'Halifax, a également expliqué que l'énergie éolienne pourrait devenir pour le Canada atlantique ce que le pétrole est pour l'État du Texas.

Le rapport indique que l'île de Sable, située à environ 200 kilomètres au large de la côte de la Nouvelle-Écosse, pourrait devenir un Eldorado pour les projets éoliens offshore.

Sa localisation géographique permet la mise en place d'un projet à grande échelle, car les eaux y sont peu profondes, environ 60 mètres, et exemptes de glace.

Ce site pourrait accueillir au moins 1000 éoliennes d'une capacité de 15 mégawatts chacune, ce qui équivaut à une production de 70 000 gigawattheures, soit le double de l'énergie consommée dans les provinces atlantiques.