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Publié: décembre 29, 2024
Les voix s'élèvent au sein du Parti libéral du Canada demandant au Premier ministre Justin Trudeau de démissionner de la direction du parti, mais l'experte politique Lori Turnbull a confirmé dans une interview avec CTV News que les options pour le forcer à démissionner sont très limitées.
Turnbull a expliqué que le Parti libéral ne dispose pas d'un mécanisme officiel pour destituer son chef, contrairement au Parti conservateur qui avait utilisé la loi sur la réforme pour licencier Erin O'Toole auparavant. Elle a ajouté que les tentatives de pression sur Trudeau se concentrent maintenant sur des critiques répétées décrites comme une "mort à petit feu" à l'approche des élections fédérales.
Points saillants :
1. Absence de mécanisme officiel de destitution : le Parti libéral ne permet pas un vote en caucus pour destituer son chef.
2. Pressions croissantes : une méthode de pression progressive est utilisée par des critiques répétées, publiquement et dans les coulisses.
3. Absence d'héritier clair : l'absence d'un candidat important pour succéder à Trudeau atténue actuellement la pression sur lui.
4. Rumeurs de mouvements de leadership : certains membres ont commencé à préparer des campagnes pour entrer dans la course à la direction, ce qui pourrait augmenter la pression sur Trudeau plus tard.
5. Élections à venir : on s'attend à ce que Trudeau annonce bientôt sa décision, que ce soit de diriger le parti lors des prochaines élections ou de céder la direction à un autre.
Si Trudeau décide de démissionner, il pourrait recourir à la suspension des travaux du Parlement (proroger) pour permettre au parti de choisir un nouveau chef sans risquer la perte du gouvernement. Il est probable que des élections soient convoquées dès la fin de ce processus.
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