Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que l'Égypte condamne toutes les opérations militaires ciblant les civils, soulignant qu'il est possible de déplacer les Palestiniens vers le désert du Néguev.

Le président égyptien Abdel Fattah a confirmé lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand Olaf Scholz que l'Égypte condamne toutes les opérations militaires ciblant les civils, avertissant d'une possible spirale de violence dans la région.

Al-Sissi a également ajouté : « La situation humanitaire dans la bande de Gaza se détériore », notant que l'Égypte refuse le déplacement des Palestiniens.

Le président égyptien a indiqué que l'Égypte refuse l'élimination de la question palestinienne, ajoutant : « Nous sommes un État souverain, et l'idée de déplacer les Palestiniens en Sinaï signifierait entraîner l'Égypte dans une guerre contre Israël, en plus du fait que le renforcement du blocus sur la bande de Gaza vise à déplacer les Palestiniens en Sinaï ».

Le président al-Sissi a également précisé que le déplacement des Palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie mettrait fin à la solution à deux États, ajoutant qu'il est possible de déplacer les Palestiniens vers le désert du Néguev jusqu'à la fin du conflit entre Israël et les factions si l'État d'occupation insiste sur l'idée du déplacement.

Al-Sissi a confirmé que l'Égypte n'a pas fermé le passage de Rafah depuis le début de la crise, mais que les bombardements de l'occupation ont empêché son fonctionnement.