La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, est arrivée ce vendredi matin à Damas, la capitale syrienne, pour rejoindre son homologue français Jean-Noël Barrot, arrivé plus tôt. Cette visite constitue une évolution marquante dans le paysage politique syrien, alors que les pays européens cherchent à renforcer l'ouverture diplomatique avec la nouvelle administration dirigée par Ahmed Al-Charaâ, qui assure la phase de transition après la chute du régime de Bachar al-Assad.

Programme et objectifs de la visite

La visite comprend une série de réunions avec des responsables syriens, en tête desquels Ahmed Al-Charaâ, pour discuter de :

• Efforts humanitaires : renforcer l’aide aux réfugiés syriens et soutenir la reconstruction.

• Justice transitionnelle : garantir les droits de l’homme et traiter les questions des violations passées.

• Rétablissement des relations diplomatiques : développer un nouveau cadre de coopération euro-syrien.

Déclarations officielles

Baerbock a déclaré dans un bref communiqué dès son arrivée :

« Cette visite porte un message d’espoir pour le peuple syrien, et un appel à construire un avenir plus stable et juste. »

De son côté, Barrot a affirmé que la France et l’Allemagne travaillent ensemble pour soutenir la Syrie en cette phase délicate, soulignant l’importance d’un accord interne et régional pour garantir la stabilité du pays.

Défis de la phase à venir

Malgré l’élan diplomatique, la Syrie fait face à d’importants défis, parmi lesquels :

• La reconstruction des infrastructures détruites.

• La réalisation de la réconciliation nationale entre les différentes parties.

• La gestion des relations avec les puissances régionales et internationales.

Importance de la visite

Cette démarche est un indicateur du début d’une nouvelle phase dans les relations entre la Syrie et les pays occidentaux, alors que la communauté internationale cherche à soutenir la stabilité de la région, tout en assurant la mise en œuvre des réformes politiques et économiques nécessaires à la période post-conflit.

On s’attend à ce que cette visite soit suivie d’autres initiatives diplomatiques, en préparation d’une conférence internationale pour soutenir la reconstruction de la Syrie.