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Publié: mars 13, 2025
Ottawa – Le gouvernement canadien a annoncé qu'il accueillera le sommet des dirigeants du G7 du 15 au 17 juin 2025 dans la région de Kananaskis en Alberta, dans le cadre de la présidence tournante du G7 par le Canada l'année prochaine. Il s'agit de la septième fois que le Canada accueille un sommet du G7 depuis son adhésion au groupe en 1976, la dernière fois ayant eu lieu dans la région de Charlevoix (Québec) en 2018.
Le G7 comprend sept des plus grandes économies mondiales, à savoir les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni, l'Italie et le Canada, ainsi que l'Union européenne. Depuis sa création il y a cinquante ans, le groupe coordonne la réponse des démocraties libérales aux défis économiques et sociaux mondiaux.
Commentant l'importance d'appartenir au G7, le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan a décrit le groupe comme « le comité directeur du monde libre ». Le sénateur canadien et diplomate ancien Peter Boon a quant à lui souligné que l’appartenance du Canada au groupe représente « un outil vital pour exercer son influence et protéger ses intérêts économiques et sécuritaires ».
Bien que le groupe ait initialement concentré ses efforts sur les questions économiques, les défis politiques et économiques émergents – en particulier avec l’ascension de puissances comme la Chine et l’Inde – ont poussé les membres à élargir la portée des sujets abordés pour inclure la défense, la cybersécurité, l’état de droit et les droits de l'homme.
Turbulences politiques avant le sommet
L’accueil du sommet intervient au milieu de turbulences politiques internes au Canada, où le Premier ministre Justin Trudeau fait face à des défis croissants pour maintenir son gouvernement minoritaire libéral au pouvoir. La démission surprise de la ministre des Finances Chrystia Freeland le mois dernier, ainsi que les divisions au sein du caucus libéral, ont accru la probabilité d’un vote de confiance contre le gouvernement.
Malgré ces défis, le diplomate Peter Boon a exprimé sa confiance dans la capacité des responsables canadiens à gérer avec succès l’organisation du sommet du G7, quelle que soit l’identité du Premier ministre à ce moment-là. Il a ajouté que si Trudeau préside le sommet en juin prochain, il sera le dirigeant ayant servi le plus longtemps parmi ses pairs du groupe, ce qui pourrait renforcer la position du Canada sur la scène politique mondiale.
Le gouvernement canadien a confirmé que le sommet de Kananaskis verra des discussions intensives sur les principales questions mondiales, notamment la sécurité internationale, l’économie mondiale, le changement climatique et les défis géopolitiques. Le sommet offrira également une plateforme pour renforcer la coopération entre les pays membres et coordonner les politiques afin de faire face aux crises économiques et politiques actuelles.
La déclaration officielle s’est conclue en affirmant que l’accueil par le Canada du sommet du G7 représente une opportunité de renforcer sa position sur la scène internationale et de consolider son rôle en tant qu’acteur majeur dans l’élaboration de la réponse mondiale aux défis futurs.
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