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Publié: décembre 17, 2024
La ministre des Finances canadienne, Chrystia Freeland, a suscité une tempête de controverse après avoir annoncé sa démission du gouvernement lundi matin dans un message surprenant qualifié de « retentissant ».
La démission a mis le Premier ministre Justin Trudeau dans une position difficile, des sources indiquant qu'il étudie ses options en tant que chef du Parti libéral, sous une pression croissante de l'opposition et de certains membres de son parti, qui lui ont demandé de se retirer.
Cela s’inscrit dans un contexte de développement imprévu, où la ministre des Finances canadienne Chrystia Freeland a annoncé sa démission de son poste lundi matin, le 16 décembre 2024, dans un discours choc publié sur les réseaux sociaux.
Cette démission est intervenue quelques heures avant la présentation de la déclaration économique d'automne, provoquant un état de confusion et de controverse au sein du Parlement canadien.
Les principaux événements tels qu'ils se sont déroulés au cours de la journée :
• 9h07 :
Freeland a révélé dans son discours de démission qu'elle avait reçu une offre du Premier ministre Justin Trudeau pour occuper un autre poste au gouvernement, mais elle a refusé et annoncé sa démission, précisant qu’« elle ne voit aucune voie honnête et valable autre que la démission ».
• 10h50 :
Les analystes politiques ont qualifié cette démission de « catastrophe pour le gouvernement », soulignant que le départ d'une personnalité en vue comme Freeland affaiblit davantage le gouvernement Trudeau à un moment où il fait face à de vives critiques de l'opposition.
• 12h30 :
L’analyste politique Tom Mulcair a commenté que le discours de Freeland contient des indications fortes de son désir de se porter candidate à la direction du Parti libéral à l'avenir.
• 14h18 :
Le nouveau chef du Parti démocratique Jagmeet Singh a explicitement appelé à la démission de Justin Trudeau, indiquant que le gouvernement « est occupé par des conflits internes au lieu de se concentrer sur les problèmes des citoyens ».
• 16h12 :
Le ministère des Finances a publié la déclaration économique, où le déficit budgétaire a atteint 61,9 milliards de dollars, dépassant largement l'objectif précédent fixé par Freeland à 40,1 milliards de dollars.
• 17h43 :
Justin Trudeau a tenu une réunion d'urgence avec son parti, des sources confirmant que Freeland a reçu des applaudissements chaleureux de la part de ses collègues.
• 19h00 :
On s'attend à ce que Justin Trudeau prononce un discours depuis le Musée de l'histoire canadienne, sa première apparition publique après cette crise.
Réactions :
• Le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre a décrit le gouvernement comme « en état d'effondrement », appelant à des élections anticipées.
• De nombreux membres du Parti libéral, tels qu’Anthony Housefather et Helena Jaczek, ont demandé à Trudeau de démissionner, affirmant que sa direction est devenue un fardeau.
• Les dirigeants provinciaux ont appelé à l’unité pour faire face aux défis économiques croissants, en particulier face aux menaces commerciales des États-Unis.
Analyse politique :
La démission de Freeland reflète une tension au sein du gouvernement libéral et des désaccords sur les politiques de dépenses et le déficit financier. Cela représente également un grand défi pour Trudeau, qui fait face à une pression croissante pour se retirer, avec des appels des partis d’opposition à la tenue d’élections anticipées.
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