Les dirigeants des pays européens ont annoncé dans la déclaration finale du sommet de Grenade le lancement d'un processus visant à déterminer les orientations et les priorités politiques générales de l'Union européenne pour les années à venir, ainsi que la définition d'une feuille de route stratégique pour façonner un avenir commun au bénéfice de tous.

Le sommet européen a examiné plusieurs questions géopolitiques, en particulier la crise de la région du Haut-Karabakh, mais l'absence des présidents de l'Azerbaïdjan et de la Turquie a entravé l'atteinte d'une solution concernant la région disputée entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie.

La déclaration finale du sommet de Grenade n'incluait pas non plus de paragraphe dédié à la question de la migration, qui a révélé de fortes divisions entre les pays de l'Union, certains réclamant un resserrement des mesures pour faire face à l'immigration irrégulière.

Les participants ont souligné l'importance de renforcer la préparation à la défense et l'investissement dans les capacités à travers le développement de la base technologique et industrielle du bloc européen.

Le sommet a également mis l'accent "tout particulièrement sur l'efficacité énergétique et des ressources, le recyclage, la décarbonation, la résilience face aux catastrophes naturelles et l'adaptation au changement climatique".