Le lancement de deux roquettes depuis le Liban ce matin (mardi) a conduit plusieurs villes et villages du nord d'Israël à se réfugier, depuis Césarée jusqu'à Haïfa, et de la région du golfe à l'intérieur des terres.

Selon le porte-parole de l'armée, entre 7h24 et 7h27 heure locale, deux roquettes lancées depuis le Liban ont été repérées et interceptées avec succès par l'aviation.

Bien que l'incident se soit limité à seulement deux roquettes, des dizaines de milliers de citoyens dans le nord ont dû courir vers des zones sûres au moment où ils se préparaient à travailler ou à aller à l'école.

La raison derrière l’activation de nombreuses alertes :

L'analyste militaire Noam Amir explique que cette augmentation des alertes est due à une enquête menée par l'aviation après un incident mortel sur une base d'entraînement de la brigade Golani, il y a deux jours. Deux drones venus du Liban ont violé l'espace aérien israélien, l'un a été intercepté, tandis que l'autre a disparu des radars avant de réapparaître soudainement au-dessus de la base d'entraînement Golani près de Binyamina, où il a explosé au-dessus de la salle à manger, causant la mort de quatre soldats âgés de 19 ans, et blessant des dizaines d'autres, dont huit grièvement.

Changement de politique concernant les alertes :

Suite aux résultats de l'enquête, l'aviation a décidé d'élargir la portée des alertes dans toute zone exposée au lancement de roquettes ou de drones, afin d'éviter les risques. L'analyste militaire a précisé : « Dorénavant, de nombreuses alertes seront lancées dans les zones attaquées, même si cela implique des fausses alertes. »

Interprétation de l’aviation :

« Nous sommes maintenant en état de défense complet. Même si nous perdons le contact avec un drone pendant une demi-heure, nous prendrons cela très au sérieux. »

Il est prévu que les alertes se répètent à grande échelle dans les prochains jours, avec la probabilité que certaines soient des fausses alertes.