Les médias canadiens ont rapporté que leur équipe féminine de football est menacée de retrait des trois points gagnés jeudi contre la Nouvelle-Zélande, ainsi que du retrait de la médaille d'or de Tokyo 2020, en raison de l'implication du staff technique dans une affaire d'espionnage.

D'après les médias, plusieurs membres de l'équipe canadienne féminine, dont Joseph Lombardi, analyste vidéo, Jasmine Mander, assistante entraîneur, et la coach principale anglaise Bev Priestman, sont impliqués dans l'envoi d'un drone pour espionner les entraînements des femmes néo-zélandaises avant le match de jeudi.

Le match de jeudi s'est terminé par une victoire du Canada contre la Nouvelle-Zélande (2-1), dans le cadre du groupe A.

Les médias ont indiqué vendredi que la commission de discipline de la FIFA étudie le dossier.

Il a été confirmé que la FIFA examine actuellement la validité de la victoire des Canadiennes et de la médaille d'or aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, car l'entraîneure anglaise impliquée, Priestman, était à la tête de l'encadrement.

Le directeur général du Comité olympique canadien, David Shoemaker, a confirmé ces informations et exprimé ses inquiétudes quant à la perte possible de la seule médaille d'or de l'équipe féminine canadienne de football.

Il a déclaré à la radio : "C'est ce qui me donne la nausée, j'ai la nausée à l'idée que quelque chose puisse jeter le doute sur l'un de mes moments olympiques préférés de l'histoire, la victoire de l'équipe féminine avec la médaille d'or malgré toutes les difficultés liées aux restrictions de la pandémie".