Le football canadien est accusé d'espionnage de l'équipe féminine de Nouvelle-Zélande aux Jeux olympiques de Paris, suite à une déclaration du comité olympique néo-zélandais indiquant qu'un membre du staff de l'équipe féminine du Canada, championne en titre, a utilisé un drone pour espionner les entraînements des joueuses de l'équipe néo-zélandaise avant l'affrontement entre les deux équipes dans le groupe A du tournoi.

Selon la déclaration du comité olympique néo-zélandais : « Le 22 juillet, un drone a survolé le stade de Saint-Étienne où se tenait une séance d'entraînement de l'équipe féminine. L'équipe de soutien a immédiatement signalé l'incident à la police française et, après enquête, l'identité du propriétaire du drone, un membre du staff de l'équipe féminine du Canada, a été établie et il sera arrêté ».

Le comité olympique canadien a présenté ses excuses pour l'incident et a déclaré qu'il mènerait une enquête interne, précisant que le propriétaire du drone n'était pas inscrit dans l'équipe de soutien, exprimant sa consternation et sa déception dans une déclaration officielle.