Summer McIntosh a monté le volume tout au long des essais olympiques canadiens cette semaine.

Ce n’est pas seulement le niveau sonore à l’intérieur du Centre sportif Pan Am, elle a dominé quatre épreuves et suscité des réactions passionnées de la part des fans canadiens.

McIntosh a également augmenté les décibels à cause de la frénésie qu'elle générait dans le monde entier, à mesure que les semaines s’écoulaient jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris en juillet.

Et lorsqu'elle a battu son record du monde au 400 mètres quatre nages cette semaine, les échos de la nouvelle se sont fait entendre des États-Unis à l’Australie, où tous ses principaux concurrents enregistrent ses performances.

Cependant, malgré tout le bruit que fait McIntosh ces jours-ci, la jeune fille de 17 ans de Toronto affirme qu’elle n’en entend rien.

McIntosh a décrit le bruit qui l’entoure actuellement : « Je pense que je m’y suis habituée à ce stade ». « Je n’entends vraiment aucun bruit extérieur. Quand je suis dans une piscine comme celle-ci, tout ce que j’entends, c’est le soutien et les cris des gradins. C’est ce sur quoi j’essaie de me concentrer. »

Et les cris étaient nombreux. Lors de sa course hier – sa quatrième course –, McIntosh a remporté le 200 mètres papillon en 2:04.33, où le rugissement d’environ 1700 fans présents a submergé l’annonceur.

C’était le temps le plus rapide au monde cette saison pour cette épreuve, renforçant sa position en tant que favorite pour la médaille canadienne à la piscine en France.

McIntosh s’est permis un court sourire lorsqu’on lui a demandé le meilleur temps qu’elle ait réalisé cette saison, puis elle a rapidement indiqué que ce n’est que du bruit supplémentaire.

McIntosh a confirmé qu’elle avait encore 10 semaines avant de se rendre à Paris, et c’est là qu’elle investit son énergie et son attention.

« J’essaie de ne pas trop me concentrer sur la rapidité par rapport aux autres. » a déclaré McIntosh. « Quand il s’agit des Jeux Olympiques, tout le monde donnera beaucoup plus. »

McIntosh a aussi gagné le 200 mètres libre, le 400 mètres libre et le 400 mètres quatre nages aux essais cette semaine.

Sa victoire a assuré à McIntosh une place dans sa quatrième épreuve individuelle aux Jeux d’été, en plus de plusieurs relais dans lesquels elle est susceptible de nager pour le Canada.

Elle a fait sensation pour la première fois aux Jeux de Tokyo en 2021, où elle est arrivée à l’âge de 14 ans et faisait partie de l’équipe de relais canadienne qui a manqué le podium de peu. Maintenant, se dirigeant vers Paris, elle est arrivée en tant que concurrente, représentant une menace sérieuse avec de fortes attentes de médaille dans plusieurs épreuves, et un talent d’une génération pour le Canada.

Ce sera sa plus grande scène à ce jour. Mais d’ici là, McIntosh a dit que ses préparations sont consacrées aux petits détails : affiner un peu plus sa technique, réduire ses temps de quelques fractions de seconde et tout ce qui est nécessaire.

McIntosh a ajouté : « Il me reste environ 10 semaines jusqu’à Paris, ce n’est pas beaucoup de temps, mais assez pour améliorer quelques petites choses. » « Juste quelques ajustements mineurs. »

Et d’ici là, elle fera tout son possible pour régler le bruit, qui – étant donné sa récente façon de nager – ne fera que s’amplifier.

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