L'Union générale des entrepreneurs palestiniens de Gaza a déclaré qu'il ne peut plus travailler sous l'absence du remboursement des impôts qui s'élèvent à 60 millions de dollars. Les entreprises extérieures sont majoritaires dans cette agence inefficace.

Samah Kahil, président de l'Union a déclaré que les entrepreneurs de Gaza ont atteint le bord de l'épuisement et que l'industrie des travaux publics est sur le point de disparaître. Les entrepreneurs ne disposent plus de la capacité de supporter davantage de patience ou de résistance.

Enfin, il a été précisé qu'un tribunal national, les institutions internationales et les organisations officieuses et civiles doivent rembourser les arriérés accumulés pendant 12 ans et à hauteur de 60 millions de dollars. Il fut également mentionné que l'agence d'aménagement de Gaza (GRM) ne peut être utilisée comme instrument de contrôle israélien sur le travail, et qu'aucune participation n'est permise dans les aides accordées à une organisation qui exige la présence des entrepreneurs sur (GRM) pour leur permettre d'acheter l'aide, puisque plus de 40% sont bloqués par cet obstacle et le nombre en augmentation.

Les pertes financières subies par les entrepreneurs de Gaza en raison des restrictions et du blocus incessant sur Gaza dépassent les 80 millions de dollars au cours de ces douze années, nécessitant une réparation et un soutien de toutes parts.

Mahmoud Abbas, chef du PLO a été appelé à prendre position en faveur des entrepreneurs de Gaza et leur accorder leur droit au remboursement fiscal et aux systèmes (GRM) corrompus.

De même, le Premier ministre Muhammad Ashterieh a été prié d'agir dans la même direction que son prédécesseur Salam Fayyad, qui avait accordé des financements européens en 2008 pour le remboursement de l'impôt aux entrepreneurs de Gaza.

Toutes les institutions et entreprises ont été invitées à participer aux aides distribuées par elles, sous réserve que l'entrepreneur soit enregistré sur (GRM) pour pouvoir acquérir l'aide, puisque plus de 40% sont actuellement en attente et le nombre continue à augmenter.

Le monde entier a été prié de pressionner l'Israël pour l'abolition de l'agence d'aménagement de Gaza (GRM) et l'autorisation du commerce libre des matériaux de construction.

"Nous sommes tous les membres de l'Union générale des entrepreneurs palestiniens dans les régions de Gaza ... et tous les membres de la Haute Commission sont unis pour demander la poursuite des travaux de construction sans accroître la souffrance subie par nos entreprises et nos collègues, qui n'ont pas la possibilité de perdre quelque chose ou d'avoir l'énergie de continuer à travailler."