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Publié: novembre 14, 2023
300 avocats de différentes nationalités et religions du monde entier se sont portés volontaires "pour juger Israël pour ses crimes contre les Palestiniens".
Un avocat français nommé Maître Gilles Devers a lancé une campagne pour rassembler "une armée d'avocats" en 10 jours.
Devers a affirmé lors d'une interview télévisée que la liste comprenait 300 avocats jusqu'à présent, et qu'il était possible d'en rassembler 3 000 autres, précisant que la porte restait ouverte à toute personne "en tant que témoins des crimes israéliens".
Devers a également déclaré : "Nous avons déposé une plainte auprès du procureur au nom des associations et syndicats pour génocide, et la cause palestinienne sera présentée devant toutes les juridictions nationales et internationales", soulignant que "les gouvernements peuvent faire quelque chose".
Devers, considéré comme l'un des plus anciens avocats français, a menacé les autorités israéliennes d'un "destin sombre", et a dit aux Palestiniens : "Vous n'aviez personne pour vous défendre, mais vous avez maintenant une armée dans les tribunaux internationaux et nationaux".
Devers possède une vaste expérience en droit international, il est inscrit au barreau de la Cour pénale internationale et titulaire d'un doctorat en droit. Il a une expertise reconnue en droit international et en droit de l'Union européenne, qu'il met au service de la libération des peuples. En Palestine, Devers travaille avec de nombreux groupes politiques et avec la population civile depuis janvier 2009, pour défendre le peuple palestinien. Qui est Gilles Devers
D'autre part, plusieurs ambassadeurs français au Moyen-Orient ont exprimé leur regret concernant le virage pro-israélien pris par le président français Emmanuel Macron dans le conflit israélo-palestinien, exprimant leurs craintes quant aux répercussions de cette position sur les intérêts de la France dans la région.
Le recul du président français sur des déclarations antérieures dans lesquelles il accusait Israël de bombarder des civils, des femmes et des enfants a suscité un débat et une division au sein des milieux politiques français.
Des rapports médiatiques locaux ont également indiqué que "Paris est complice de la guerre israélienne" contre la bande assiégée par le biais des exportations d'armes vers Tel Aviv.
Ils ont indiqué que le gouvernement français avait délivré des licences d'exportation d'armes vers Israël pour un montant total de 357 millions d'euros, dont près de 10 millions pour la fabrication de bombes, torpilles, missiles et obus.
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