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Publié: septembre 1, 2023
La visite de la Première ministre italienne Giorgia Meloni en Grèce a acquis une grande importance compte tenu du nombre de dossiers sur la table, dans le but de renforcer le réseau des relations avec le front sud et de trouver des solutions concrètes aux problèmes historiques tels que l'immigration et l'énergie.
Meloni s'est rendue à Athènes en tant qu'invitée pour rencontrer le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. La coopération dans le domaine de l'énergie est en réalité liée au gaz, au port d'Alexandroupolis et aux liens structurels tels que le câble sous-marin reliant Crotone à Préveza, visant à améliorer la connectivité internationale de la Grèce et à positionner le pays en tant que centre régional des communications.
Les deux parties ont convenu de tenir le Conseil de coopération suprême entre la Grèce et l'Italie en Italie au premier semestre 2024, ainsi que d'élargir les relations gréco-italiennes solides.
Rome est également le principal partenaire de la mer Égée grâce au travail de la Chambre de commerce italienne à Athènes, fondée en 1952, et à la présence d'entreprises italiennes prestigieuses sur le territoire grec telles que le réseau ferroviaire italien « Ferrovie dello Stato », la société Snam, Italgas et Finmeccanica.
Concernant le dossier migratoire, les deux dirigeants ont convenu que seule une politique migratoire européenne intégrée peut représenter une réponse utile à un défi historique, en ce qui concerne une surveillance stricte des frontières et la lutte contre les réseaux de trafic, selon le site italien « Decod 39 ».
Il a également été question de la nécessité de nouvelles règles financières européennes pour exclure les coûts de défense du calcul des déficits des États membres, tandis que l'Italie et la Grèce peuvent faire davantage à cet égard.
Outre les questions liées aux situations d’urgence telles que les migrants, l’énergie et la guerre en Ukraine, il est essentiel de discuter du dossier lié aux élections européennes et à la formation de la nouvelle Commission européenne.
Cette question n’a pas été abordée officiellement à Athènes, mais il est connu que la Grèce est l'un des pays les plus déterminés dans les nouveaux mécanismes du Parti populaire européen.
Les négociations qui visent une alliance potentielle entre le Parti populaire européen et le Parti des conservateurs et réformistes européens sont en discussion depuis un certain temps, mais il est nécessaire de réfléchir à la possibilité de suivre ces dynamiques afin d’évaluer les résultats des élections européennes.
Le leader du Parti populaire européen, Manfred Weber, a souligné que l’Union européenne doit revoir son approche vis-à-vis du front sud, après une visite de deux jours en Tunisie — une étape évoquée à plusieurs reprises par Meloni et Mitsotakis.
Meloni s’est personnellement engagée à renforcer une stratégie européenne unifiée et réelle concernant la Tunisie, comme en témoignent ses visites organisées dans le pays.
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