Le ministre israélien des Finances extrémiste, Betzalel Smotrich, a déclaré qu'il « votera contre un accord de libération de tous les otages en échange de la fin de la guerre à Gaza ».

Il a ajouté, lors de déclarations prononcées pendant sa participation à une conférence à Jérusalem, dimanche soir, que l'échange précédent avait été conclu à des conditions acceptables, précisant que « le nouvel accord doit se faire à de meilleures conditions ».

Il a indiqué que « la situation où son pays doit capituler après plusieurs mois de combats est inacceptable », commentant : « Je suis contre un accord où les clés sont plus grandes... la nouvelle trêve est plus longue et cela n'a aucun sens ».

Il a cité en exemple ce qui s'est passé dans l'affaire du soldat Gilad Shalit, ajoutant : « Nous ne noyerons pas les rues de terroristes, nous l'avons fait avec Gilad Shalit et maintenant nous en payons le prix, nous voulons vraiment ramener les otages, mais cela doit se faire de manière responsable ».

Interrogé sur l'intention de l'armée de lancer une opération militaire à Rafah même si cela empêchait son pays de libérer les détenus, il a répondu : « La guerre a des priorités ; la première est la victoire sur le Hamas, qu'il n'y ait aucune menace de Gaza contre Israël, et la seconde est le retour des détenus ».

Il a poursuivi : « Nous travaillons pour ramener les détenus, et la meilleure façon d'y parvenir est d'accroître la pression militaire, et la pire façon est de montrer à quel point vous êtes tendu et prêt à payer n'importe quel prix ».