Après la confirmation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de sa préparation à intervenir au Niger, le Mali et le Burkina Faso ont envoyé des avions de combat à Niamey, dans le cadre des efforts des deux pays pour faire face à toute intervention militaire potentielle.

Un rapport diffusé par la télévision gouvernementale du Niger a mis en lumière les efforts conjoints du Mali et du Burkina Faso pour soutenir les dirigeants du coup d'État au Niger contre toute intervention militaire potentielle de la force de la CEDEAO.

Le rapport indiquait également : « Le Mali et le Burkina Faso ont transformé leurs engagements en actions concrètes en déployant des avions de combat pour répondre à toute attaque contre le Niger ».

Il a souligné que les avions envoyés sont des chasseurs du type "Super Tucano".

Le Burkina Faso et le Mali avaient précédemment publié une déclaration de soutien au Niger contre l'opération militaire prévue par la CEDEAO.

Il est à noter que les chefs d'état-major des armées des pays membres de l'organisation ont tenu une réunion ces deux derniers jours concernant l'intervention militaire potentielle au Niger.

À la suite de cette réunion, le Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdoul Fattah Moussa, a confirmé que la force de l'organisation est prête à intervenir au Niger dès que les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest en donneront l'ordre.

Les chefs d'état-major ont défini les détails de l'intervention militaire potentielle pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum au pouvoir après son renversement lors d'un coup d'État militaire le 26 juillet, mais ils ont réaffirmé que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest privilégie la voie du dialogue.