Un nouveau livre intitulé « Christia : de Peace River à la Colline du Parlement » a récemment été publié, mettant en lumière la vie de l’ancienne ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, et son parcours politique. Le livre, écrit par la journaliste canadienne Catherine Tzalikis et publié par la maison House of Anansi Press, est une biographie non officielle de Freeland dont la publication a été accélérée après les récents développements qui ont animé la scène politique canadienne.

Contenu du livre

Le livre couvre différentes étapes de la vie de Freeland, depuis son enfance dans la région de Peace River, jusqu’à ses études à l’Université Harvard, sa relation avec l’Ukraine, ses deux décennies de travail journalistique, jusqu’à son ascension politique qui l’a conduite à occuper des postes importants au sein du gouvernement canadien.

Le livre s’appuie sur plus de 130 entretiens avec des membres de sa famille, des amis et des collègues de Freeland, ce qui en fait une description complète et élogieuse de sa personnalité et de ses réalisations.

Points clés abordés dans le livre

Son enfance et sa vie personnelle

• Née sous le nom de « Christina », elle a décidé à l’adolescence d’utiliser le nom « Chrystia » en hommage à son héritage ukrainien.

• Son amour pour le port de perles est mentionné, un héritage familial qu’elle a reçu le jour de son mariage, ainsi que son rôle de mère de trois enfants qui parlent ukrainien à la maison.

Son style de travail et sa personnalité

• Freeland est connue pour son dynamisme et son travail acharné dans les postes gouvernementaux.

• Ses collègues la décrivent comme ayant un esprit vif et une attention aux détails, mais elle peut parfois sembler hautaine, ce qui a causé quelques frictions avec ses employés.

Sa relation avec Justin Trudeau

• Leur rencontre a commencé en 2013 lorsqu’il l’a invitée à rejoindre le Parti libéral.

• Leur relation professionnelle a évolué lorsqu’elle est devenue vice-première ministre, le livre décrivant son rôle comme « central » dans l’élaboration de la politique étrangère canadienne.

• Malgré sa loyauté envers Trudeau, le livre indique qu’elle n’a pas hésité à prendre la décision de démissionner quand elle a senti que sa position politique n’était plus tenable.

Ses ambitions futures

Le livre indique que Freeland est la successeure la plus évidente de Trudeau à la tête du Parti libéral, mais souligne qu’elle garde ses ambitions de leadership secrètes.

En conclusion du livre, l’ancien premier ministre canadien Brian Mulroney déclare : « Nous avons affaire à une femme de véritable valeur. Elle sera une grande joueuse, quel que soit son prochain rôle. »