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Publié: décembre 13, 2023
François Legault est plus optimiste concernant les négociations avec les syndicats du secteur de l'éducation qu'avec les syndicats de la santé, avec lesquels il dit que les discussions sont plus "difficiles".
« Avec les enseignants, les choses se passent bien, très bien », a annoncé le Premier ministre à son arrivée à l'Assemblée nationale ce matin – au point qu'il serait possible de reprendre les cours la semaine prochaine, selon lui. Il a ajouté : « J'espère que tous les enfants seront de retour à l'école lundi prochain. »
Mais les négociations avancent moins facilement avec les syndicats du secteur de la santé, selon ses dires.
« Avec eux, c'est très difficile », a déclaré le Premier ministre en descendant de sa limousine. Il a exprimé ses regrets car les dirigeants syndicaux ont montré presque aucun signe d'ouverture, au point que cela pourrait être surprenant que les deux parties parviennent à un accord d'ici le jour du Nouvel An.
À cet égard, je pense que les choses iront mieux en janvier, a dit M. Legault avant de se précipiter au Parlement.
Plus tard, en arrivant pour assister à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, a également déclaré qu'il y avait une possibilité réelle de conclure un accord avec la Fédération autonome de l'enseignement (FAE).
Il serait aussi réaliste, selon elle, de pouvoir trouver des moyens pour avancer et conclure des accords d'ici la fin de l'année avec la Front commun.
Madame Lebel a de nouveau affirmé que les demandes du principal syndicat des infirmières, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), restent irréalistes.
La réponse de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) – qui représente environ 40% des enseignants dans le réseau scolaire de Montréal, Laval, les Laurentides, l'Outaouais, la Capitale-Nationale et la région de Granby – n'a pas été favorable.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, la fédération a appelé ses membres à ne pas se laisser duper ; à ne pas monter dans le train de manèges du Premier ministre ; et à rester debout, droits, fiers et unis.
Québec négocie actuellement avec environ dix unités syndicales, dont la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), au sujet d'une grève générale illimitée depuis le 23 novembre, ainsi qu'avec la Front commun (Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec FTQ, Confédération des syndicats nationaux CSN, Centrale des syndicats du Québec CSQ, Alliance des professionnels), les employés techniques en santé et services sociaux (APTS), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et la Société des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ). Toutes ces organisations sont aujourd'hui en situation de "désistement".
Les 160 000 enseignants du Québec sont représentés soit par la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), soit par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Les deux syndicats négocient en parallèle.
Cependant, la présidente de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), Mélanie Hubert, a informé ses membres hier soir dans une vidéo publiée sur Facebook que l'optimisme qui régnait lundi avait laissé place au doute, car les textes présentés par le gouvernement ne reflètent pas nécessairement ce qui avait été dit [la veille].
La grève est particulièrement difficile pour le syndicat de Mme Hubert, car ses membres ne disposent pas de fonds de grève. Mais elle est aussi pénible, et surtout, pour les élèves, privés d’enseignement depuis près de trois semaines.
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