L'Autorité de surveillance financière de l'Ontario affirme que les risques liés au changement climatique peuvent ajouter plus de 4 milliards de dollars par an au coût de l'entretien des infrastructures publiques dans la province.

Cependant, le Bureau de la responsabilité financière indique que les gouvernements provinciaux et municipaux peuvent réduire ces coûts en rendant les routes, les hôpitaux, les écoles et les conduites d'eau pluviale plus résistants à la chaleur extrême et aux fortes pluies.

Le rapport estime que les risques climatiques ajouteront 4,1 milliards de dollars par an aux coûts des infrastructures publiques si les gouvernements ne s'adaptent pas, en se basant sur un scénario où la température mondiale augmente d'environ 2,3 degrés Celsius au-dessus de la moyenne préindustrielle.

Ces coûts devraient tomber à environ 3 milliards de dollars par an si la province et les municipalités rendent de manière proactive toutes les infrastructures publiques capables de s'adapter au climat d'ici 2070.

La FAO déclare qu'il y a un intérêt large pour son rapport de la part des gouvernements et des organisations, en raison de ses efforts uniques pour concilier risques climatiques et coûts prévus.

Le rapport publié aujourd'hui confirme également qu'on s'attend à ce que les impacts de la chaleur extrême et des fortes pluies coûtent aux municipalités, qui gèrent la majorité du portefeuille d'infrastructures en Ontario, quatre fois plus que le gouvernement provincial.