Nouvelles du Canada arabe
Nouvelles
Publié: décembre 7, 2023
La patience du Premier ministre du Québec, François Legault, commence à s'épuiser après le refus de la Centrale des syndicats du Québec et du Syndicat de la santé professionnelle (FIQ) ainsi que du Syndicat de l'enseignement indépendant (FAE) de l'offre bonifiée dévoilée par son gouvernement mercredi.
Lorsque les journalistes l'ont interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale à la veille du début d'une grève de sept jours par 420 000 membres de la Centrale, François Legault a montré qu'il était quelque peu agacé par la position des syndicats.
Il a également expliqué qu'il est important que tous les habitants du Québec comprennent que les négociations en cours pour le renouvellement des conventions collectives seront déterminantes pour l'avenir des réseaux de la santé et de l'éducation.
Comme il l'a fait à plusieurs reprises au cours des derniers mois, le Premier ministre a exprimé ses regrets face à l'impasse des conventions collectives qui, selon lui, constitue le principal obstacle à l'amélioration de la situation des travailleurs et des services.
"Depuis des décennies, nous n'avons pas pu améliorer les services d'éducation et de santé en raison de l'impasse des conventions collectives. Nous ne sommes pas capables... Je vais vous donner un exemple : si un directeur convient avec un employé d'un horaire de travail, le syndicat peut le refuser."
"Souvent, les employés acceptent nos propositions, mais les syndicats les refusent. Et le Premier ministre a poursuivi : "C'est là l'essence des négociations". Ajoutant : "Il n'est pas normal que notre réseau soit géré par les syndicats et non par les directeurs."
Legault a dit que la bataille sera difficile pour récupérer ces pouvoirs administratifs que les syndicats ont pris au fil des décennies. Avec un grand espoir de parvenir bientôt à un accord sur les questions à la table centrale (les salaires et la retraite, notamment), François Legault pense que la vraie bataille est celle de la flexibilité qu'il demande aux membres du syndicat.
"Cela exigera du courage, car les syndicats n'ont jamais cédé ces pouvoirs depuis des décennies. Ce que nous voulons faire aussi, avec les projets de loi 15 et 23, c'est rendre les directeurs responsables, d'abord : nous leur donnons les pouvoirs en changeant les conventions collectives. Et deuxièmement : nous les rendons responsables des résultats des projets de loi 15 et 23. Et si nous y parvenons, nous pourrons enfin améliorer les services offerts aux habitants du Québec."
Commentaires