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Publié: décembre 7, 2023
Les personnes âgées au Canada ont du mal à couvrir leurs dépenses, même celles qui ont une bonne pension de retraite. Dans la province du Nouveau-Brunswick à l'est du Canada, certains aînés n'ont trouvé d'autre choix que de chercher des places dans des maisons de soins pour personnes âgées, soit parce que rester à la maison est trop coûteux, soit parce qu'il est presque impossible de trouver des appartements à un prix abordable.
Mais les places disponibles dans les maisons de soins sont très limitées.
« Nous voyons maintenant des personnes âgées sans abri dans nos municipalités. Ce n'est pas seulement un problème des grandes régions ou des grandes villes. Nous les voyons chez nous », a déclaré le président de l'Association francophone des personnes âgées du Nouveau-Brunswick, Marcel Larocque, « nous n'avons aucune donnée, mais ce sont des choses dont nous parlons, que nous entendons et que nous voyons ».
« Avec le coût de la vie, des médicaments et des transports, beaucoup se demandent ce qu'ils vont faire », a ajouté Larocque.
Une demande croissante pour les places en maisons de soins...
L'assistant social du « Centre de bénévolat de la péninsule acadienne » au Nouveau-Brunswick, Roland Landry, constate un désir croissant chez les personnes âgées à déménager tôt dans les maisons de soins. « Il y a une demande croissante », a déclaré Landry.
Larocque a indiqué que cette crise du logement oblige parfois des retraités à retourner sur le marché du travail pour couvrir leurs dépenses.
« Ils ne le font pas par choix, ce n'est pas une option mais une nécessité », a confirmé Larocque.
Le besoin d'un projet communautaire...
Larocque estime qu'il est inacceptable que de plus en plus de personnes âgées se retrouvent sans endroit où vivre, sans pouvoir manger suffisamment pour ne pas avoir faim et sans être en mesure d'obtenir correctement leurs médicaments.
Le président de l'Association francophone des personnes âgées du Nouveau-Brunswick s'efforce de mettre en œuvre des programmes d'aide permettant aux aînés de rester chez eux le plus longtemps possible.
« Il faut en faire un projet communautaire. Il faut réfléchir à cette question, car elle est très sérieuse. Les gens ont besoin de sécurité, et cette sécurité se trouve chez soi. Je ne peux pas croire que nous allons regarder le train passer sans rien faire. Il faut en faire un choix collectif et investir là où c'est nécessaire », a déclaré Larocque.
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