Des incendies ont éclaté dans 5 régions différentes, en Galilée supérieure et sur le plateau du Golan au nord d'Israël (territoires occupés), à la suite de l'interception de missiles et de drones lancés depuis le sud du Liban.

La chaîne de diffusion israélienne officielle et le journal "Yedioth Ahronoth" ont déclaré que des incendies ont éclaté dans au moins 5 sites en Galilée supérieure et sur le plateau du Golan, en raison de la chute de débris de missiles intercepteurs lancés pour intercepter des drones et des missiles lancés depuis le sud du Liban, vers le nord d'Israël.

La chaîne de diffusion a indiqué que les sirènes d'alerte ont retenti de manière continue pendant un certain temps, simultanément au lancement des avions et des missiles depuis le sud du Liban.

Quant au journal "Yedioth Ahronoth", il a mentionné que les équipes de pompiers travaillent à contrôler les incendies déclenchés.

Plus tôt samedi, le "Hezbollah" libanais a annoncé avoir visé la colonie israélienne "Eilon" avec une salve de missiles Katioucha.

L'Agence nationale d'information a également rapporté que les avions de guerre israéliens ont mené une frappe ciblant plus d'une maison dans le centre de la ville de "Tir Harfa" dans le district de Tyr.

L'aviation de guerre israélienne a mené deux raids sur la ville d'Aita Chehab, lançant deux missiles (air-sol), selon l'agence.

Depuis le 8 octobre dernier, des factions libanaises et palestiniennes au Liban, principalement le "Hezbollah", échangent quotidiennement des bombardements avec l'armée d'occupation israélienne le long de la "ligne bleue" de séparation, ce qui a causé des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.

Les factions conditionnent l'arrêt des bombardements à la fin par Israël d'une guerre qu'elle mène contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, ayant fait plus de 131 000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.

Cela intervient alors qu'Israël attend depuis plusieurs jours des réactions de représailles de l'Iran, du "Hezbollah" et du Hamas suite à l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran le 31 juillet dernier, ainsi que du cadre important du parti Fouad Shukr, à Beyrouth la veille.