Nouvelles du Canada arabe
Nouvelles
Publié: juillet 23, 2019
Te défendait Paris en ce qui est juste pour elle et de manière bénéfique, sans se soucier des menaces de ses voies ferrées ou de la déploiement de ses troupes dans leurs positions stratégiques autour d'elle, et en résistant aux sanctions et en travaillant pour son élargissement, et en refusant de s'éteindre sur les messages acérés, avec des paroles et des actions, comme cela a été le cas dans la mer du Golfe et dans le sud de l'Arabie saoudite (les Houthis). Elle refuse les négociations avec Washington, ce qui n'a pas été assuré de "la sécurité" de ses résultats antérieurs et engage des discussions difficiles et répétitives avec l'Union européenne sur le traité nucléaire et les instruments d'échange commercial alternatif. Elle se rend compte de Russie et diffère avec elle, et ouvre à la Chine, et développe ses relations avec l'Afrique et l'Amérique latine. Elle conserve ses documents près de sa poitrine, et ne révèle aucun d'eux, que ce soit dans une mesure de temps convenable. Ainsi fait-il les pays isolés par la crise politique, en ne tenant pas compte des différences d'opinion et des évaluations différentes quant à ce qui est vrai ou faux pour ces politiques.
Presque en face de cela, la Turquie fait également quelque chose de similaire... Elle se maintient jusqu'à la fin de la mi-tempte dans la négociation "S-400", sans s'inquiéter des menaces américaines qui ne cessent pas, et se met à la recherche du pétrole dans le Moyen-Orient et dans le Nord de la Crète non minée par les sanctions européennes, mais plutôt encouragee par elles.
Elle tente d'appliquer ses intentions en Syrie face à la Russie et l'Iran et aux États-Unis du Sud, enregistre des incursions dans ses relations mondiales, et s'inscrit sur la liste des pays à problèmes. Elle avance vers l'Est sans perdre son avantage dans l'Ouest, et demeure "au NATO" sans que cela affecte ses relations avec Tehran.
Elle conserve les liens économiques et touristiques avec Israël sans payer pour cela des conséquences que nous pouvons prévoyez ou non, car les propriétaires d'armes choisissent eux-mêmes le prix et les pays d'origine.
Mais la politique turque a à faire avec ce qui est juste pour elle, comme cela était le cas pour l'Iran, quel que soit le résultat ou l'évaluation de ces politiques, et quelles soient les conséquences positives ou négatives de cet allié ou ennemi.
Nous, les Arabes, ne voulons pas aller où "les alliés" nous veulent que nous allions. Nous payons des surtaxes pour les biens importés que nous importons, notamment les armes ; car ceux qui les possèdent sont eux seuls les décideurs du prix et des pays d'origine. Nous ne disposons pas du pouvoir de déclarer la guerre ou la paix, et nous participons aux conflits dans tous les lieux.
Et malgré cela, nous accusons l'Iran d'intrusion dans nos affaires, et nous accusez le Turc de ses nouvelles "Ottomanies", et nous y chargeons du poids du chaos sécuritaire et politique qui subsiste dans quelques uns de nos pays et sociétés, conscients que "notre absence" est ce qui ouvre l'espace pour "eux", et que les sociétés, comme la nature, détestent le vide. Nous sommes créateurs du vide, et ils sont les remplisseurs.
Commentaires