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Publié: janvier 18, 2024
Le Premier ministre fédéral Justin Trudeau est toujours convaincu qu’une partie de la solution à la crise du logement et au manque de main-d’œuvre dans le secteur de la construction réside dans l’accueil au Canada de davantage d’immigrants.
Lors de son arrêt aujourd’hui dans la ville de Saint John dans la province atlantique du Nouveau-Brunswick, où il a annoncé une subvention de 9,1 millions de dollars pour la construction de 285 nouvelles unités de logement au cours des trois prochaines années, le Premier ministre libéral a été interrogé sur ses attentes pour atteindre cet objectif alors que le secteur de la construction souffre d’une pénurie de main-d’œuvre.
Trudeau a répondu, sans hésiter, qu’il faut « envisager comment accélérer le processus d’approbation des certificats des travailleurs et faire venir des personnes capables de travailler immédiatement à la construction de maisons » dans les communautés locales.
Hier, alors qu’il s’exprimait devant la Chambre de commerce du Grand Montréal (CCMM), Trudeau a de nouveau réaffirmé son engagement à continuer d’augmenter le nombre de résidents permanents jusqu’à 500 000 par an d’ici 2025, tout en exprimant son souhait de reprendre le contrôle de l’immigration temporaire, notamment celle liée aux étudiants étrangers et aux travailleurs temporaires qui, selon lui, ont un impact plus important sur la crise du logement.
Il avait également appelé les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises à trouver eux-mêmes des solutions pour le logement des résidents temporaires.
Dans un autre domaine, Trudeau a nié avoir cherché à marquer des points politiques dans les provinces atlantiques en exemptant le mazout de chauffage de la taxe carbone pendant trois ans.
« Ce n’était jamais une question de popularité, mais une réponse aux besoins réels des gens », a expliqué Trudeau en insistant sur le fait que l’exemption fiscale temporaire annoncée fin octobre dernier s’applique dans tout le Canada et pas seulement dans les provinces atlantiques.
Trudeau a ajouté que la tarification du carbone pourrait ne pas être « l’outil approprié » pour encourager les gens à passer à des moyens de chauffage plus respectueux de l’environnement.
Trudeau a rappelé que les programmes fédéraux annoncés permettront aux familles utilisant le mazout pour chauffer leur maison d’installer des pompes à chaleur électriques à faible coût, voire sans aucun coût pour les familles à faible revenu.
Il est à noter que les habitants des provinces atlantiques utilisent le mazout en plus grande proportion que ceux des autres provinces pour chauffer leurs maisons. En Nouvelle-Écosse, la plus grande de ces provinces en termes de population (environ 1,07 million d’habitants), un tiers des ménages utilise le mazout pour chauffer leur domicile.
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