Les États du Qatar et du Koweït ont salué l'annonce de l'Australie concernant l'intention de son gouvernement d'utiliser le terme « territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est », et de considérer les colonies israéliennes comme illégales selon le droit international.

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a déclaré, dans un communiqué publié vendredi soir : « L'annonce australienne représente une position positive qui reflète l'engagement du gouvernement australien envers le droit international et les décisions de la légitimité internationale. »

Il a également souligné que cette position « renforce en même temps tous les efforts visant à atteindre une paix juste, globale et durable fondée sur le principe de la solution à deux États ».

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a renouvelé sa confirmation de la position ferme de Doha concernant la justice de la cause palestinienne, les droits légitimes du peuple palestinien et l'établissement de son État indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

De même, le ministère des Affaires étrangères du Koweït a salué samedi la décision de l'Australie, appréciant la position du gouvernement australien en accord avec le droit international et la légitimité internationale.

Le ministère a ajouté dans un communiqué que le Koweït confirme sa position ferme et principielle envers la cause palestinienne, son soutien au peuple palestinien, l'appui à ses choix et l'appui à tous les efforts visant à réaliser une paix globale et juste fondée sur le principe de la solution à deux États, avec l'établissement de son État indépendant sur les frontières de 1967 et Jérusalem-Est comme capitale.

De son côté, le ministère des Affaires étrangères palestinien a accueilli mercredi dernier ce développement important dans la position australienne conforme au droit international et aux résolutions des Nations Unies, et soutenant les efforts internationaux visant à relancer le processus de paix conformément aux référentiels internationaux de paix, en particulier le principe de la solution à deux États, selon un communiqué.

Les Nations Unies utilisent le terme territoires palestiniens occupés pour désigner les terres occupées par « Israël » en 1967, y compris la ville de Jérusalem-Est.

Selon le droit international, les colonies israéliennes établies sur ces terres sont considérées comme illégales.