Nous suivons de près ce qui se passe au Moyen-Orient et il est impossible de prévoir les répercussions possibles des événements sur l'économie mondiale, c'est ce qu'a confirmé la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, lors d'une conférence de presse tenue jeudi à Marrakech, au Maroc, dans le cadre des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale.

Elle a considéré que « la guerre sur les terres palestiniennes » est « un nouveau nuage noir qui s'ajoute aux perspectives de l'économie mondiale, déjà épuisée par les chocs successifs depuis l'arrivée de la pandémie sanitaire ».

Ces chocs successifs depuis 2020 ont entraîné des taux de croissance faibles et ont coûté à l'économie mondiale des pertes de production cumulées estimées à 3700 milliards de dollars, avec la poursuite de politiques monétaires restrictives et le maintien de taux d'intérêt élevés plus longtemps.

Elle a indiqué que l'objectif des réunions actuelles est de se concentrer et de discuter des moyens de lutter contre l'inflation mondiale et des façons de protéger la stabilité financière dans le monde face à la poursuite de la hausse des taux d'intérêt et du coût d'emprunt.