Les résultats d'une enquête journalistique menée par des médias européens ont révélé l'implication du président français Emmanuel Macron dans l'aide apportée à la société française "Nexa", spécialisée dans les logiciels espions, pour la vente de ses produits à plusieurs pays.

L'enquête journalistique sur les "dossiers Predator" a révélé que "Macron a personnellement participé à une réunion de la même entreprise en 2018 concernant la vente de logiciels à l'État français". Son ancien conseiller Alexandre Benalla a également agi en tant qu'intermédiaire entre "Nexa" et un pays arabe qui envisageait d'acheter le logiciel espion "Predator", conçu pour pirater les smartphones.

L'enquête a également indiqué que "la réunion qui s'est tenue au palais de l'Élysée en avril 2018 entre des représentants de la société Nexa et Macron, en présence de Benalla et du général Éric Bio Farina, chef de la sécurité à l'Élysée, avait pour but de présenter les produits de la même entreprise à la présidence française".

Elle a souligné que le logiciel espion conçu par la société française est vendu dans le monde entier en utilisant des méthodes mystérieuses et des intermédiaires énigmatiques, pour être ensuite utilisé à des fins "controversées".

L'enquête a également confirmé que "Nexa, qui fournit ses services à l'État français et aux services de renseignement de plusieurs pays, fait actuellement l'objet d'une enquête devant la section des crimes contre l'humanité du tribunal de Paris, suite aux plaintes déposées par deux organisations non gouvernementales concernant ses activités auprès du parquet français".