Je sais que cet article ouvrira la porte à toutes sortes d'interprétations, et que certains se demanderont pourquoi je l'ai écrit.

Cependant, pour être honnête, lorsque l'idée m'est venue, je ne me suis pas contenté de sourire, j'ai ri !

J'ai ri parce que je me suis rappelé un nombre innombrable d'histoires et d'expériences, de personnes qui ont souffert jusqu'à la rupture à cause de la déception des gens, ou de leurs attentes déçues dans leur environnement.

Puis je me suis demandé :

Est-il possible qu'une personne détruise le temple sur la tête de ceux qui y sont, parte sans se soucier de rien, vive toute sa vie pleinement, et semble satisfaite du résultat ?

Peut-être oui, formalement du moins.

Mais la vérité est souvent différente... car l'intérieur chargé de déception ne se répare pas facilement.

D’un autre côté, celui qui vit sa vie en craignant de déplaire aux autres finit par se renfermer dans sa coquille.

Il s'isole de son environnement qu'il craint, étouffe sa liberté, et souvent s'inflige plus d'injustice que celle qu'il redoute des autres.

C’est pourquoi j’ai jugé utile de partager cette idée, non seulement pour poser la question, mais pour parler de l’équilibre entre la satisfaction et le consentement mutuel, et entre respecter les autres sans s’annuler soi-même.

Ce que le proverbe n’a pas dit

Depuis longtemps, ils ont dit : « satisfaire les gens est un but inatteignable »,

Mais ils ne nous ont pas dit clairement : qu’obtient-on si nous poursuivons cela ?

La réponse choquante : ce qu’on obtient alors n’est que déception, implication néfaste, et suicide lent dans le marécage de l’hypocrisie et du faux-semblant.

Combien de personnes ont gâché leur vie en essayant de plaire à tout le monde :

Il satisfait celui-ci, fait des compliments à celui-là, cesse de demander ici, se tait là, juste pour garder une belle image aux yeux des gens !

Puis il se réveille un jour, ne sait plus qui il est, pourquoi il vit, ni quand il s’est perdu lui-même !

Les gens ne se satisfont pas d’un prophète, alors comment se satisfairaient-ils de toi ?

Les goûts sont contradictoires, les humeurs changent, et les cœurs ne s’accordent sur personne.

Celui qui veut plaire à tout le monde ne satisfait personne au final... mais perd d'abord le respect de soi.

Le masque ne te sauvera pas

À l’époque des compliments excessifs et des communications fausses, beaucoup se déplacent avec des masques :

un masque pour la famille, un autre pour le travail, un troisième pour la société, et un quatrième pour les réseaux sociaux.

Ainsi, l’homme devient une ombre pâle, marchant sous le poids de la représentation, jusqu’à perdre son identité sous les décombres des attentes.

Et le pire ? Le prix est souvent : ta dignité, ta sincérité, et ta paix intérieure.

À quoi sert une position fausse, si son prix est le silence face à l’injustice ?

Et à quoi sert d’être admiré par les autres, si tu as honte de toi quand tu te regardes dans le miroir ?

Est-ce que « le regard des gens » vaut tout ce prix ?

Si tu leur offrais ton cœur, ils ne seraient pas satisfaits.

Si tu marchais sur l’eau, ils diraient que tu ne sais pas nager !

Alors pourquoi vis-tu prisonnier dans la cellule du « que vont-ils dire de moi » ?

Et pourquoi as-tu transformé ta vie en un théâtre sans public, rempli de metteurs en scène qui veulent chacun que tu joues leur rôle et non le tien ?

C’est une folie et une saleté d’âmes...

Jalousie et envie, folie dans la pensée,

Questions sans fin sur « qui es-tu ? » et « qui est l’autre ? »,

Une foule étouffante autour de l’identité, et un combat amer entre l’apparence et la vérité,

Souffrances, douleurs et peines, et tout le monde est perdu, tout le monde est errant,

Et personne ne s’est vraiment trouvé lui-même,

Alors comment peut-il satisfaire l’autre, s’il ne s’est jamais sincèrement salué lui-même ?

Le salut est dans la sincérité

Le vrai salut ne vient pas de la satisfaction des gens, mais de la sincérité avec soi-même.

Vivre tel que tu es, pas comme les autres veulent que tu sois.

Dire « non » quand tu le penses, même si tout le monde se fâche.

Marcher seul, tant que tu sais où tu vas.

Vis sincèrement, librement, courageusement.

Abandonne la tentative de plaire à ceux qui ne seront jamais satisfaits,

Et sois sûr que certains ne t’aimeront jamais...

Pas parce que tu es mauvais, mais parce que tu n’étais ni un suiveur, ni une copie d’eux.

Et d’après mon expérience, je dis...

Et par expérience de vie et personnelle, sois toi-même.

Trace ton identité... Vis sincèrement, librement, courageusement, et ne sois la propriété de personne peu importe ce qu’ils disent de toi.

Tu es le seul qui sait vraiment qui tu es.

Abandonne la tentative de plaire à ceux qui n’ont pas été satisfaits et ne le seront jamais,

Orphelins de dignité, et outils de la cinquième colonne, la colonne de la destruction, de la propagation des discordes, de la division et du doute,

Ces chercheurs d’une position ou d’une valeur après des années de naufrage moral et déclin des valeurs, et de trahison silencieuse.

Sache que certains ne t’aimeront pas, non pas parce que tu as tort, mais parce que tu leur rappelles ce qu’ils ont perdu.

Parce que tu perturbes leurs calculs, dévoiles leur hypocrisie,

Et parce qu’ils sont des outils de destruction pour toute créativité...

Leur rôle est de faire tomber les modèles, briser l’autorité, détruire le sens, et anéantir l’appartenance.

Pas parce que tu es mauvais, mais parce que tu ne leur ressembles pas... et parce que tu es resté fier et que tu ne t’es pas prosterné.