La société automobile française Renault a annoncé son intention de fabriquer des camionnettes électriques dans son usine de Sandouville, dans le nord de la France, dans le cadre du projet commun "Flexis SAS", pour concurrencer une société comme Stellantis NV.

La société a déclaré dans un communiqué vendredi, relayé par la BBC, qu'elle allait employer 550 personnes en CDI dans l'usine au cours des quatre prochaines années et investir 300 millions d'euros (324 millions de dollars) supplémentaires dans l'usine. L'effectif actuel de l'usine est de 1850 personnes.

Cette initiative s'inscrit dans les efforts du directeur général de Renault, Luca de Meo, pour renforcer l'industrie locale dans le contexte de la transformation actuelle de l'industrie automobile. Renault a dévoilé le mois dernier sa nouvelle voiture électrique "R5" à un prix de départ de 25 000 euros, sachant que cette voiture sera également fabriquée en France.

La nouvelle camionnette rejoindra la flotte de véhicules utilitaires produits par Renault, qui comprend le Kangoo.

Renault et Volvo, le deuxième plus grand constructeur mondial de camions, ont annoncé en octobre dernier qu'ils allaient chacun investir 300 millions d'euros dans le projet commun Flexis SAS au cours des trois prochaines années, pour fabriquer une série de camionnettes et fournir d'autres services connexes.

Hier, le groupe automobile français Renault a vendu une part de sa participation dans la société japonaise Nissan, soit environ 100 millions d'actions, représentant environ 2,5% du capital de Nissan.

Renault a vendu 99,13 millions d'actions de Nissan après que Nissan a annoncé un programme de rachat d'actions le 27 mars en cours.

Les actions représentent environ 2,5% du capital de Nissan pour une valeur allant jusqu'à 358 millions d'euros (387 millions de dollars).

La société française a le droit de vendre le reste de ses actions dans Nissan, soit 181,56 millions d'actions, si Nissan ne les rachète pas dans les 180 jours.