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Publié: avril 8, 2024
Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le Canada explore la possibilité de rejoindre la phase deux de l’alliance AUKUS, une alliance menée par les États-Unis avec le Royaume-Uni et l’Australie.
Le pilier initial de l’alliance, formée en 2021, visait à développer des sous-marins à propulsion nucléaire pour l’Australie.
Trudeau a déclaré que le Canada examinera s’il a besoin d’acheter des sous-marins à propulsion nucléaire afin de mieux assurer sa capacité à défendre la souveraineté canadienne dans l’Arctique.
Il a fait ces déclarations aujourd’hui alors que le gouvernement fédéral a publié la très attendue révision de la politique de défense, qui se concentre sur une meilleure protection de la souveraineté canadienne dans le Nord.
Le plan comprend des milliards de dollars de nouvelles dépenses, mais il manque un plan détaillé pour atteindre l’objectif de dépenses fixé par l’OTAN, soit 2 % du produit intérieur brut.
Le plan, qui inclut de nouveaux sous-marins, des missiles à longue portée et des avions d’alerte précoce, augmentera les dépenses militaires à 1,76 % d’ici 2030.
Les libéraux avaient d’abord promis une politique de défense mise à jour depuis plus de deux ans, à la suite de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine.
Le Premier ministre Justin Trudeau, entouré du ministre de la Défense Bill Blair, de la ministre des Anciens combattants Jean-Yves Duclos et de la ministre des Finances Chrystia Freeland, a annoncé la nouvelle politique lundi à la base des Forces canadiennes à Trenton.
Trudeau a déclaré : « Le changement climatique transforme rapidement le Canada et remodèle notre Nord ».
« La route maritime du Nord-Ouest pourrait devenir la voie de transport la plus efficace entre l’Europe et l’Asie d’ici 2050 ».
Le gouvernement prévoit d’acheter de nouveaux véhicules adaptés aux conditions glaciales du Nord, en plus de construire une station terrestre satellite dans l’Arctique et de créer des centres d’opérations nordiques.
Trudeau a ajouté : « Il s’agit de protéger nos valeurs, notre souveraineté et notre Nord ».
Il a souligné que « trop souvent » les efforts du pays pour sécuriser le Nord se faisaient sans la contribution des peuples autochtones, une situation qu’il s’est engagé à mettre fin.
Les dépenses inscrites dans la politique « Notre Nord fort et libre » dépassent le projet de modernisation de NORAD de 32 milliards de dollars annoncé en 2022.
Les responsables de la défense ont également expliqué qu’ils réexaminaient les achats de défense, une question de longue date, dans le but de les simplifier, tandis que la politique indique qu’au cours des consultations, l’industrie de la défense a affirmé qu’elle avait besoin de réinitialiser sa relation avec le gouvernement.
Le document indique : « Des experts ont également appelé à des achats de défense plus rapides et flexibles, à des chaînes d’approvisionnement sécurisées, et à des investissements pour moderniser les infrastructures de défense ».
Cette politique vise à résoudre les problèmes d’embauche et de qualification qui ont plongé les forces armées dans une crise de personnel, avec plus de 16 000 postes vacants.
La politique identifie certains problèmes qui empêchent les Canadiens de porter l’uniforme militaire : « le fardeau des affectations répétées, le manque de possibilités d’emploi pour les conjoints, l’accès limité aux soins de santé et à la garde d’enfants, un marché du logement saturé, et les coûts élevés associés aux déménagements ».
Le gouvernement prévoit de lancer une stratégie de logement pour les Forces armées canadiennes et d’améliorer l’accès à la garde d’enfants pour les membres militaires.
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