Les Premiers ministres du Canada, Justin Trudeau, et français Gabriel Attal, ont défendu un accord commercial entre le Canada et l'Union européenne, dont la ratification a été retardée au sein de l'assemblée législative française.

Les deux responsables ont exprimé leur confiance dans la poursuite de la mise en œuvre de l'accord économique et commercial global, qu'Attal a qualifié de « accord gagnant-gagnant » malgré l'opposition dans son pays.
Lors d'une conférence de presse conjointe à Ottawa, aujourd'hui/jeudi/, Attal a déclaré que « les chiffres ne mentent pas depuis son entrée en vigueur, le commerce entre nos pays a progressé de plus d'un tiers ».

Parallèlement, Trudeau a affirmé que le Canada continuerait de montrer l'impact positif sur les citoyens du commerce et du commerce responsable entre amis et alliés partageant les mêmes valeurs.

Après son approbation par le Parlement européen au début de 2017, l'accord commercial a été appliqué provisoirement depuis septembre de cette même année, mais il nécessite la ratification dans tous les États membres de l'Union européenne pour devenir pleinement effectif.

Le commerce entre l'Union européenne et le Canada a augmenté depuis la guerre en Ukraine, les pays européens ayant remplacé les importations russes par des produits canadiens.
Les deux dirigeants ont également discuté du changement climatique et des incendies de forêt dévastateurs qui ont ravagé le Canada l'année dernière.
La France a envoyé 350 pompiers pour aider le Canada à lutter contre les incendies qui ont détruit plus de 15 millions d'hectares.
La fumée provoquée par ces incendies s'est élevée jusqu'aux États-Unis et à l'Europe.
Trudeau a annoncé l'achat par la France de deux bombardiers d'eau canadiens ainsi qu'un accord pour renforcer la coopération dans la gestion de ce type d'incendies de forêt. Attal a également salué « le soutien du Canada à l'Ukraine ».