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Publié: mars 30, 2024
Les responsables de la santé en Ontario exhortent les unités de santé publique à effectuer des tests pour la variole, une maladie virale auparavant connue sous le nom de variole du singe, alors que le nombre de cas confirmés augmente fortement dans la province.
Selon un rapport publié mardi, l'Ontario a enregistré 26 cas confirmés de variole depuis la mi-janvier.
Au cours de toute l'année 2023, seuls 33 cas ont été signalés.
Environ 77 % des cas ont été identifiés par l'Agence de santé publique de Toronto, tandis que les infections restantes ont été identifiées à Ottawa, Peel et Halton.
Mpox est une maladie virale qui provoque une éruption cutanée ou des lésions. Les autres symptômes incluent fièvre, frissons, fatigue, gonflement des ganglions lymphatiques, douleurs musculaires, maux de tête et mal de gorge.
Les symptômes peuvent apparaître entre cinq et 21 jours après l'infection. Elle se transmet généralement par contact rapproché direct avec une personne infectée, y compris par contact intime ou sexuel. Elle ne conduit généralement pas à la mort.
En 2022, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré une urgence de santé publique après l'apparition de centaines de cas dans le monde.
En Ontario, plus de 600 cas ont été signalés, la plupart chez des hommes.
Parmi les cas de 2024, tous les cas ont été identifiés chez des hommes à l'exception d'un seul, et presque tous sont non vaccinés.
Dans un communiqué de presse publié plus tôt cette semaine, les responsables de la santé publique de Toronto ont indiqué que le virus avait auparavant infecté des hommes homosexuels et bisexuels, ainsi que des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes.
Un vaccin en deux doses aide à prévenir la propagation de la variole et à réduire les symptômes. Les doses du vaccin, appelé Imvamune, doivent être administrées sur une période de 28 jours.
Le vaccin devrait être disponible dans les cliniques fournissant des soins de santé sexuelle.
L'Agence de santé publique de l'Ontario demande aux unités de santé locales d'encourager la vaccination en deux doses chez les personnes admissibles.
Le spécialiste des maladies infectieuses Isaac Bogoch a déclaré à CP24 : « Il est important de noter que les cas n'ont pas disparu ».
« Il y a maintenant plus de cas qu'à la même période l'année dernière, le virus continue de se propager et les personnes éligibles au vaccin, mais qui ne l'ont pas encore reçu, doivent sortir et se le faire administrer ».
En Ontario, les personnes admissibles sont « les personnes deux-esprits, non-binaires, transgenres, genderqueer, bisexuelles, ou les hommes homosexuels qui s'identifient eux-mêmes ou ont des partenaires sexuels qui s'identifient comme gays, bisexuels, ou pansexuels ». Et d'autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Ces personnes au sein de ces communautés doivent également avoir une infection confirmée transmise par contact sexuel au cours de la dernière année, ou avoir ou prévoir avoir un ou plusieurs partenaires sexuels, avoir fréquenté des lieux de rencontres sexuelles, ou avoir eu des rapports sexuels anonymes.
L'Agence de santé publique de l'Ontario indique que les données représentent les cas confirmés et sont sujettes à « des degrés de sous-déclaration en raison de divers facteurs ».
Ces facteurs incluent la sensibilisation à la maladie, les changements dans les tests en laboratoire et les comportements en matière de soins médicaux.
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