Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré que toute opération militaire terrestre à Rafah provoquerait une grave crise humanitaire.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec Sameh Choukry, ministre égyptien des Affaires étrangères, après la réunion ministérielle arabe sextuple des ministres des Affaires étrangères de l'Égypte, du Qatar, de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, des Émirats arabes unis et du secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine, avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken pour examiner les développements dans la bande de Gaza, le secrétaire d'État américain a ajouté : « Nous constatons une amélioration du taux d'aide humanitaire vers la bande de Gaza, mais ce n'est pas suffisant, et nous essayons de construire un port temporaire pour acheminer l'aide ».

Il a indiqué que le corridor maritime complète la route terrestre et n'en est pas un substitut.

Blinken a confirmé que les Palestiniens ont également l'État qu'ils méritent avec des garanties sécuritaires, notant que nous avons des opérations de réforme de l'Autorité palestinienne pour la participation et la gouvernance.

Il a déclaré qu'il faut s'efforcer vers l'intégration d'Israël dans la région tout en établissant l'État palestinien, pour fournir une assistance à Gaza.

Le secrétaire d'État américain a poursuivi en disant qu'il s'accorde avec l'Égypte sur le refus de toute opération militaire à Rafah en Palestine, affirmant que nous avons convenu de la nécessité de trouver une voie qui garantit la solution à deux États.

Le ministre a insisté sur le refus de Washington du déplacement des habitants de Gaza ou de la réoccupation israélienne de la bande, saluant les efforts de l'Autorité palestinienne pour former un nouveau gouvernement représentant tous les Palestiniens, affirmant que si l'Autorité continue les réformes, une percée aura lieu.

Le secrétaire d'État américain a expliqué l'importance de la normalisation des relations entre Israël et les pays de la région, affirmant que le travail avec les pays arabes se poursuit à ce jour, appelant à un cessez-le-feu et à l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, qualifiant ce qui se passe de catastrophe humanitaire.

Pour sa part, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry a affirmé que la plupart des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie sont conscients de l'existence d'intentions visant à liquider la question palestinienne en les déplaçant, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, expliquant que le peuple palestinien ne souhaite pas répéter une nouvelle Nakba comme cela s'est produit auparavant, soulignant l'importance de reconnaître les droits des Palestiniens à établir leur État et à obtenir pleinement leurs droits.

Choukry a souligné l'importance d'assumer la responsabilité et d'acheminer l'aide humanitaire, indiquant que la plus grande quantité d'aide entrée à Gaza a été envoyée par l'Égypte via ses institutions et ses organisations, mentionnant que l'Égypte a transporté un grand nombre de malades et de blessés pour recevoir un traitement dans les hôpitaux égyptiens.