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Bien que les libéraux et les démocrates nationaux soient d'accord ... Bouilifer prévoit de présenter une motion de censure contre Trudeau

Bien que les libéraux et les démocrates nationaux soient d'accord ... Bouilifer prévoit de présenter une motion de censure contre Trudeau

By Mounira Magdy

Publié: mars 20, 2024

Le chef des conservateurs Pierre Poilievre menace de déposer une motion de censure contre le Premier ministre dans le but d'appeler à des "élections sur la taxe carbone", si Justin Trudeau ne revient pas sur la hausse des prix prévue le 1er avril.

Lors d'un rassemblement de son parti à la colline du Parlement ce matin mercredi, Poilievre a parlé des efforts continus de son parti pour faire pression sur la minorité libérale fédérale concernant leur position sur la tarification de la pollution.

Poilievre a déclaré : « Aujourd'hui, j'annonce que je donne à Trudeau une dernière chance d'annuler la hausse prévue, une dernière chance et un jour seulement. »

Si Trudeau n'annonce pas aujourd'hui la fin de ses hausses fiscales prévues sur la nourriture, le gaz et le chauffage, nous présenterons une motion de censure contre le Premier ministre.

Toute la semaine, encouragé par la résistance croissante à travers le Canada contre la hausse des prix du carbone prévue le 1er avril par les premiers ministres conservateurs et libéraux, le parti de Poilievre a maintenu la pression sur les libéraux concernant le prix du carbone, notamment par une tentative ratée de susciter un débat d'urgence sur cette question, sans atteindre les critères pour déclencher une telle discussion.

Après la période de questions, un vote aura lieu sur la motion du jour d'opposition mardi qui appelle "la coalition néo-démocrate libérale à annuler immédiatement cette hausse", citant "70 % des provinces et 70 % des Canadiens, qui s'opposent à une augmentation de 23 % à 80 dollars la tonne contre 65 dollars des émissions de carbone".

Et maintenant, avec une autre journée d'opposition prévue et un vote programmé jeudi, il semble que les conservateurs soient prêts à hausser les enjeux, même si cette démarche est peu susceptible de réussir.

Poilievre a déposé une motion d'avis qui se lit partiellement : "Que la Chambre des communes déclare ne plus avoir confiance en le Premier ministre et son gouvernement chargé ... et appelle à la dissolution de la Chambre des communes afin que les Canadiens puissent voter lors d'élections sur la taxe carbone".

Ce n'est pas la première fois que les conservateurs fédéraux menacent de renverser le gouvernement Trudeau.

En 2020, seulement 20 jours après la dernière session parlementaire, le parti avait envisagé de déposer une motion de censure, avant de se rétracter.

Ce n’est pas non plus la première fois que le parti appelle à des "élections sur la taxe carbone".

En novembre, au milieu d'une semaine d'examen politique intense concernant la décision du Premier ministre Justin Trudeau de réduire le prix du carbone pour le mazout de chauffage domestique, Poilievre a appelé Trudeau à suspendre temporairement la taxe carbone sur tous les appareils de chauffage domestique jusqu'à ce que les Canadiens aillent voter.

À cette époque, les libéraux avaient accueilli favorablement l'idée de mener les élections à venir sur la base d'un programme de tarification de la pollution, Trudeau mentionnant que les Canadiens sont "très inquiets de la nécessité de continuer à lutter contre les changements climatiques".

Dans les mois qui ont suivi, le gouvernement a centré sa communication sur l’élément de remboursement du système de taxe carbone, renommant l’incitatif climatique « crédit carbone canadien ».

Le programme de tarification de la pollution et le système de crédit correspondant sont en vigueur depuis 2019. Il impose une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre, rendant la combustion des combustibles fossiles plus coûteuse, dans le but d’encourager les Canadiens à changer leurs habitudes.

Les remboursements sont accordés aux Canadiens par dépôt direct ou chèques tous les trois mois, dans les provinces où s’applique le système de soutien fédéral.

Malgré ses appels récents à annuler la dernière hausse face aux inquiétudes constantes concernant le coût de la vie, Trudeau maintient qu’il s’agit d’une mesure qui rend à la plupart des Canadiens plus d’argent qu’ils ne paient en taxe carbone, tout en affirmant que son rôle "n’est pas d’être populaire", mais de faire "ce qui est juste pour les Canadiens dans une génération".

Le "vote de confiance" parlementaire, comme on l’appelle, établit une attente selon laquelle en cas de défaite du gouvernement sur une question de confiance, il est attendu qu’il démissionne ou demande la dissolution du Parlement pour tenir des élections générales.

Mais depuis mars 2021, les libéraux et les néo-démocrates agissent selon un accord de soutien et de confiance conçu pour maintenir le gouvernement Trudeau au pouvoir jusqu’en juin 2025, en échange de progrès sur les priorités du Nouveau Parti démocratique.

L’accord entre les deux partis exige que le Nouveau Parti démocratique vote avec les libéraux, soutenant essentiellement leur position minoritaire, sur les motions de confiance comme les motions d’appui budgétaire ou les votes financiers ; les motions que le gouvernement a déclarées questions de confiance ; et "les motions explicitement formulées indiquant que la Chambre des communes a ou n’a pas confiance dans le gouvernement".

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