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Publié: avril 9, 2024
Lors de la présentation des éléments ciblant sélectivement la génération Y et la génération Z, la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, n'a pas précisé si le budget fédéral de la semaine prochaine pourrait inclure des taxes plus élevées sur les entreprises canadiennes ou les grandes épiceries.
Alors qu'elle présentait le dernier engagement avant le budget de 500 millions de dollars mardi, Freeland a été confrontée à des questions de journalistes sur la façon dont les libéraux prévoient financer ce qui s'accumule désormais à plus de 35 milliards de dollars de fonds et de prêts nouveaux promis à inclure dans le budget fédéral de 2024.
Le premier ministre Justin Trudeau a exclu une augmentation des taxes pour la classe moyenne, faisant référence à la réduction d'impôt décrétée par les libéraux en 2015 pour la classe moyenne.
Cet engagement est intervenu après que la ministre de la Famille, Jenna Sudds, est revenue sur ses propos disant qu'il n'y aurait pas de "nouvelles taxes" pour déclarer que les Canadiens devront "voir le budget" sous pression si cela signifiait que les libéraux excluaient une taxe sur la richesse ou une taxe sur les profits excessifs.
Lorsque Freeland a été interrogée mardi sur la possibilité de nouvelles taxes ou de taxes plus élevées sur les Canadiens les plus riches ou les entreprises canadiennes, elle n'a pas répondu directement.
Elle a déclaré : "C'est ce que je dirai sur la situation financière dans le budget, nous sommes conscients qu'il y a un besoin urgent aujourd'hui d'investir au Canada et auprès des Canadiens, et nous reconnaissons particulièrement que nous sommes à un moment vraiment crucial pour les jeunes Canadiens... c'est quelque chose que nous devons faire, et cela nécessite des investissements, nous les faisons".
"Nous sommes pleinement engagés à réaliser ces investissements dans le cadre de la responsabilité financière, et nous le ferons."
Dans une question de suivi, Freeland a été interrogée sur la proposition soutenue par les libéraux du Nouveau Parti démocratique, présentée au comité des finances de la Chambre des communes, qui appelle le gouvernement à appliquer une taxe sur les profits excessifs des grandes épiceries, et si cela est envisagé pour ce budget.
La ministre des Finances a répondu : "J'ai été claire quant à l'orientation de notre gouvernement dans ma réponse précédente. Nous pensons vraiment que c'est maintenant le moment où nous devons faire des investissements et nous le ferons, car le Canada a besoin de ces investissements, en particulier les jeunes Canadiens, nous devons faire ces investissements".
Freeland a ajouté que les libéraux croient toujours à équilibrer ces nouvelles dépenses pour rester financièrement responsables et éviter l'inflation, mais qu'ils ne donnent aucun indice sur les sources de revenus supplémentaires, autre que l'insistance à ce qu'elles ne proviennent pas aux dépens des "Canadiens de la classe moyenne laborieuse".
Dans une interview sur la chaîne CTV News avec Vassy Kapelos lundi, le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, a indiqué que selon ses calculs, si les libéraux envisageaient d'imposer une taxe sur la richesse, ce serait "très délicat", compte tenu de la facilité avec laquelle ces actifs peuvent être transférés hors du Canada.
En ce qui concerne la taxe sur les profits excessifs des entreprises, Giroux a expliqué que les libéraux devront définir ce qu'ils considèrent comme des profits ordinaires, et faire face au risque que les investisseurs se tournent vers d'autres secteurs moins susceptibles d'être ciblés par une taxe sur les profits excessifs.
En réponse à une question sur la raison pour laquelle le gouvernement choisit d'annoncer à l'avance certains éléments du budget avant leur présentation, Freeland a déclaré qu'elle pense qu'ils "doivent aux Canadiens d'expliquer ce que fait notre gouvernement pour faire face aux défis actuels du pays".
Freeland présentera le budget fédéral 2024 à la Chambre des communes dans une semaine.
Giroux a déclaré que ce qu'il va chercher "c'est comment financer toutes ces dépenses".
"Ce sera mon principal centre d'attention, que ce soit par la fiscalité, nous verrons, ou s'il s'agit de réductions dans d'autres domaines".
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