Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé que le bilan de l'agression israélienne contre la bande de Gaza est monté à 32 782 martyrs depuis le 7 octobre dernier.

Le ministère a précisé dans un communiqué de presse, ce dimanche, que le nombre de blessés est passé à 75 298, tandis que des milliers de citoyens sont toujours portés disparus sous les décombres et dans les rues, signalant que les forces d'occupation ont commis 8 massacres dans la bande, faisant 77 martyrs et 108 blessés au cours des dernières vingt-quatre heures.

Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères et des expatriés palestiniens a condamné la guerre d'extermination menée par les autorités d'occupation contre notre peuple pour le 177e jour consécutif, laquelle cause quotidiennement de nouveaux martyrs, blessés et disparus, y compris des enfants et des femmes.

Le ministère a indiqué dans un communiqué de presse que Israël consolide son occupation militaire de la bande de Gaza en instituant ce qu'on appelle la zone tampon qui engloutit une vaste superficie du secteur, en démantelant ses liaisons par le creusement de routes transversales et longitudinales et en la transformant en zones isolées les unes des autres, comme c'est le cas pour la séparation du nord de la bande de Gaza de son centre et de son sud, ainsi que ce que promeut la presse israélienne concernant l'encerclement et l'isolement de Rafah et de sa région, dans le cadre de la fermeture totale de toutes les frontières du secteur et en poursuivant sa destruction de zone en zone, transformant cet endroit en un lieu non viable pour la vie humaine.

Le ministère des Affaires étrangères palestinien a mis en garde contre les dangers de toute arrangement promu par le gouvernement israélien concernant le lendemain de l'agression, qui s'efforce de le réaliser de manière conspiratrice, afin de consacrer son contrôle militaire et sécuritaire sur la bande de Gaza, en la séparant complètement de la Cisjordanie occupée et en portant atteinte aux efforts internationaux déployés pour unifier la géographie de l'État de Palestine dans le cadre de la légitimité palestinienne reconnue.

Le ministère a affirmé que tout arrangement qui ne se fait pas en pleine coordination avec la direction palestinienne et qui ne s'inscrit pas dans le cadre d'une solution politique claire garantissant la concrétisation de l'État palestinien sur les frontières du 4 juin 1967 et par une résolution contraignante du Conseil de sécurité de l’ONU est une perte de temps, une prolongation du conflit et un engrenage de guerres et de violences. Cela nécessite, avant qu'il ne soit trop tard, la traduction rapide du consensus international sur la solution à deux États en étapes pratiques pour résoudre le conflit conformément aux décisions de la légitimité internationale, assurant la sécurité et la stabilité de la région et du monde. À cet égard, la communauté internationale porte la responsabilité des résultats et des conséquences du gaspillage de cette opportunité.