Un nombre croissant de grandes entreprises au Canada et aux États-Unis tendent à réduire la flexibilité du travail à distance, en imposant des jours de présence obligatoires au bureau et en renforçant les politiques de suivi et de conformité, signe clair que l'ère dorée du travail à domicile commence à décliner.

Selon un rapport publié par le réseau CTV News, des employés d'institutions financières, d'entreprises technologiques et de sociétés de fabrication sont revenus à des modèles hybrides plus stricts, certaines directions exigeant des employés qu'ils passent trois à quatre jours par semaine sur le lieu de travail, après des années d'autorisation d'un horaire flexible.

L'analyste en ressources humaines, Daniel Tsai, a déclaré que « le changement notable dans l'attitude des entreprises est dû à des considérations de productivité, d'intégration culturelle et de rétention des talents, après que les employeurs ont constaté une baisse de l'interaction et de l'innovation avec la poursuite du travail à distance sur de longues périodes ».

Les sondages indiquent que ces mesures suscitent le mécontentement de certains employés habitués au mode de travail flexible, tandis que d'autres y voient une opportunité de retrouver les frontières entre vie professionnelle et vie personnelle.

Cependant, de nombreuses entreprises affirment qu'elles ne cherchent pas à éliminer complètement les modèles de travail à distance, mais cherchent à « rééquilibrer », avec l'attente que l'année prochaine verra un renforcement progressif des politiques de présence au bureau.