Le ministère canadien du Commerce et de l'Industrie a décidé de lever l'interdiction sur les exportations de fraises fraîches égyptiennes, à condition que l'importateur canadien obtienne les autorisations correspondantes avant de finaliser l'importation, selon un communiqué du ministère du Commerce et de l'Industrie publié aujourd'hui jeudi.

Cela coïncide avec la soumission des fraises en Égypte à plusieurs mesures de quarantaine agricole pour garantir leur absence de parasites.
Les exigences générales d'importation seront appliquées aux exportations de fraises égyptiennes, ce qui inclut la nécessité que les fraises soient produites commercialement et qu'un certificat phytosanitaire accompagne les cargaisons exportées d'Égypte, délivré 14 jours avant l'exportation », selon la déclaration du chef de la représentation commerciale à Ottawa, le ministre plénipotentiaire du commerce, Yahya Al-Wathiq Billah.

Il a expliqué que le certificat d'exportation doit être basé sur l'absence de parasites dans la cargaison conformément aux règles canadiennes, y compris le sol, les feuilles et les résidus végétaux.
L'importation nécessite également que l'entreprise importatrice obtienne une autorisation de l'agence canadienne pendant la période d'essai.
Les cargaisons importées d'Égypte sont soumises à une période d'essai, comme exigence standard pour les fraises fraîches arrivant au Canada en provenance de nouvelles sources.

La période d'essai exige également l'obtention d'un permis d'importation, avec 100% des cargaisons importées soumises à inspection à leur arrivée au Canada.

Après que l'Agence canadienne d’inspection des aliments ait confirmé que les fraises fraîches d'Égypte respectent les exigences phytosanitaires pour l'importation au Canada, il ne sera plus nécessaire d'obtenir un permis d'importation, et les taux d'inspection habituels seront appliqués, selon le communiqué du ministère.