Le gouvernement fédéral a annoncé mercredi un financement de plus de 300 000 dollars pour étudier comment les communautés de joueurs peuvent créer des environnements propices à l'extrémisme et à l'extrémisme violent, qui causent des actes de violence au sein de la famille et de la société.

Grâce à une analyse basée sur le genre, l'étude vise à examiner comment les identités des individus et des groupes de joueurs se forment, et à enquêter sur la façon dont la haine des femmes est liée aux idéologies extrémistes violentes à travers la géographie et la culture, selon un communiqué de presse émis par Sécurité publique Canada.

Le financement ira à l'Institut royal des services unis, décrit comme « l'un des centres de recherche de premier plan en matière de défense et de sécurité au Royaume-Uni ». Le communiqué de presse indiquait qu'il collaborerait avec une initiative internationale appelée Réseau de recherche sur l'extrémisme et les jeux, qui vise à « traiter des abus des jeux vidéo par des groupes extrémistes ».

Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a déclaré que soutenir de telles initiatives est essentiel pour maintenir la sécurité des Canadiens.

LeBlanc a déclaré dans un communiqué : « La recherche menée par l'Institut royal des services unis et le Réseau de recherche sur l'extrémisme et les jeux aidera à renforcer la résilience du Canada, augmentant notre capacité à identifier et à prévenir l'extrémisme menant à la violence ».

Le financement est fourni par le Fonds de résilience communautaire, dirigé par le Centre canadien pour la participation communautaire et la prévention de la violence relevant de la Sécurité publique, également connu sous le nom de Centre Canada.

Le communiqué de presse indiquait que le Fonds de résilience communautaire apporte un soutien financier aux organisations qui travaillent à améliorer les efforts du Canada pour lutter contre l'extrémisme violent.

La Dre Jessica White et Galen Lamphier Englund, qui dirigent le projet à l'Institut royal des services unis, ont déclaré qu'ils cherchent à « mieux protéger les jeux contre l'exploitation par ceux qui propagent la discrimination et l'extrémisme haineux ».

White et Lamphier-Englund ont déclaré dans le communiqué de presse : « Nos partenaires dans le projet visent à renforcer la résilience du Canada en contribuant à des stratégies de prévention de la violence spécialement conçues pour les espaces de jeu ».