Neuf personnes vivant dans un campement au centre-ville de Toronto ont accepté d'être transférées vers un refuge alors que la ville commence à évacuer le campement temporaire.

Les employés de la ville étaient présents au campement situé à l'extérieur de l'église Saint Stephen in the Fields sur la rue Bellevue tout au long de la journée de vendredi pour le démanteler.

De son côté, Russell Baker, porte-parole de la ville, a déclaré dans un communiqué : « À 17 heures, neuf personnes avaient accepté des offres de placement avec soutien complet, et une personne refusait toujours d'être transférée. »

Baker a ajouté que les travailleurs de sensibilisation continueront de parler avec le dernier occupant au cours des prochains jours pour l'encourager à se déplacer dans un espace intérieur.

La ville a également déclaré que le campement était évacué en raison des « risques continus et directs pour la sécurité publique », ajoutant : « Bien que ce soit un dernier recours, nous devons traiter l'accumulation de matériaux combustibles stockés sur place, ce qui constitue un risque important tant pour les campeurs que pour ceux présents dans la zone environnante, y compris l'église située à cette adresse. »

Dans le même ordre d'idées, la maire Olivia Chow a déclaré que les occupants du campement avaient obtenu un espace dans un hôtel avec le soutien dont ils ont besoin.

Chow a ajouté : « Je ne veux voir aucune violence se produire, car en fin de compte, la ville est là pour s'assurer que les gens ont un toit sur leur tête, qu'ils sortent du froid et qu'ils reçoivent le soutien dont ils ont besoin. » en référence aux opérations violentes de nettoyage des campements dans les parcs menées par la ville.

Le révérend Dr Alison Falby, un défenseur des droits humains qui était au campement vendredi matin pour tenter d'empêcher l'évacuation des résidents, a qualifié les actions de la ville de « honte ».

Dans une interview accordée à CP24 jeudi, le révérend Maggie Heilwijg de l'église anglicane Saint Stephen in the Fields a dit être « brisée » et « très inquiète » pour ceux qui vivent dans le campement.